La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

auteur Claude Esteban

A propos

Esteban en Arcadie Qu’il écrive des essais, de la critique d’art, de courts récits ou qu’il traduise les autres, c’est toujours en poète que Claude Esteban vivait l’écriture. C’est dire qu’il était tout entier dans ce rapport au monde qui passe par la parole. L’homme nous a quittés le 10 avril dernier. C’est un gros volume comme rarement la poésie en offre. Ni anthologie, ni somme, Le Jour à peine écrit reprend des suites de poèmes de Claude Esteban, depuis son premier livre, Une saison dévastée (1968) jusqu’à Sept jours d’hier (1993). Ce n’est pas tout le parcours d’un poète, traducteur et essayiste qui nous est donné mais un cheminement marqué par l’aridité d’une parole empêchée, touché en son centre par la mort accidentelle de sa femme. Un livre important comme le sont presque tous ceux que Claude Esteban nous donne depuis quarante ans. L’occasion était bonne de rencontrer l’écrivain...
mai 2006
Le Matricule des Anges n°73

« Une transparence rêvée »

> jean-yves masson * En quoi l’expérience de la traduction a nourri ses poèmes ? Claude Esteban a raconté dans Le Partage des mots comment le bilinguisme avait été pour lui le plus difficile obstacle à surmonter pour accéder à sa vocation de poète. Le choix de la langue française s’est effectué pour lui au terme d’une expérience proche de la « nuit obscure » de Jean de la Croix, de...
mai 2006
Le Matricule des Anges n°73

Ouvrages chroniqués

La Mort à distance
de Claude Esteban
2007
Livre posthume de Claude Esteban, « La Mort à distance » interroge ce que peut la voix face à sa propre disparition. La Mort à distance est un livre d’inquiétude, de mélancolie et de pacification. Il ne crée pourtant pas de divorce entre ces différents affects, mais questionne leur lieu commun, un « ici, jusqu’au/ soir, jusqu’au tarissement/ des mots sur la langue ». C’est à travers l’écart et le miroir qu’il y aura à entendre entre chaque affection que Claude Esteban inscrit une double balance de voix, celle de la rythmique contenue dans le travail du vers et celle de la prose. On sait, au moins depuis Rimbaud, Baudelaire et Nerval que la poésie s’écrit autant dans le basculement de la coupe du vers...
Emmanuel Laugier
septembre 2007
Le Matricule des Anges n°86
Trajet d’une blessure
de Claude Esteban
2006
C’est un livre émouvant que celui qui paraît, de manière posthume, ces jours-ci. Émouvant bien sûr parce que posthume, mais pas seulement. Trajet d’une blessure montre à quel point l’écriture et la vie étaient liées chez Claude Esteban. Le livre semble dire autant que permettre la résurrection de l’auteur, hospitalisé en été 2005 pour une opération de chirurgie douloureuse. Constitué de courts chapitres (une page et demie à deux pages chacun), entrecoupé de poèmes arides intercalés un à un entre deux proses, Trajet d’une blessure s’attache à l’essentiel du dire. Pas d’anecdotes,...
Thierry Guichard
mai 2006
Le Matricule des Anges n°73
Sur la dernière lande
de Claude Esteban
Voici un exercice peu pratiqué par les poètes français aujourd’hui: : s’inspirer d’un texte -ici, Le Roi Lear- et composer, comme traduit de sa propre émotion, un texte en regard, vers ou prose. Sur La Dernière Lande répond à ce jeu de variations et d’échos, évitant soigneusement les références, évoquant d’une manière toute personnelle l’histoire de ce roi qui crut en lui-même. Dans ce livre de « chansons », langue anglaise et langue française se côtoient ou se reflètent sans jamais se ressembler : « Je t’ai chassée, je t’ai/ cherchée, je te retrouve maintenant// sur un champ...
Marc Blanchet
juillet 1997
Le Matricule des Anges n°20