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auteur Pierre Guyotat

A propos

Education textuelle Après avoir quitté l’Eden de Formation, l’enfant que retrouve Guyotat fait l’épreuve de l’adolescence : l’apprentissage des sens est aussi celui du sens - sacré - de l’écriture. Il arrive - rarement - que le lecteur, pour entrer dans une œuvre, ait à se défaire, non seulement de ses habitudes de lecture, mais aussi de ses réflexes moraux et même d’une part de ce qui le constitue, sensibilité et imaginaire mêlés. L’expérience doit en valoir la peine. Le nom même de Guyotat éveille une telle appréhension et exige une forme semblable d’empathie. Du scandaleux Tombeau pour cinq cent mille soldats (1967) jusqu’à Coma (2006) ou Formation (2007), autobiographie en apparence plus lisible et apaisée, Pierre Guyotat explore toujours plus avant, fouille et malaxe (ces...
avril 2010
Le Matricule des Anges n°112

À corps perdus

L’essai biographique de Catherine Brun sur Pierre Guyotat montre un homme tout entier mobilisé par la création. Ce que confirme le premier tome volumineux des Carnets de bord de l’auteur d’Éden, Éden, Éden dont sont réédités aujourd’hui les deux premiers récits. Trois façons de plonger dans les strates d’une matière écrite organique. Voici un homme que la réputation a élevé au rang de monument vivant de la littérature. Ses livres sont aujourd’hui salués par une presse qui se garde bien de les décrypter. On évoque, un « souffle », un « univers », une « folie ». C’est qu’il n’est pas aisé, pour le moins, de faire entendre la radicalité des titres qui depuis Tombeau pour cinq cent mille soldats (1967) fouillent le terreau...
juin 2005
Le Matricule des Anges n°64

« Je ne suis pas un écrivain »

Inventeur d’un monde à la matérialité la plus dense, la plus basse aussi, Pierre Guyotat préfère à juste titre se proclamer artiste plutôt que romancier ou auteur. Ce n’est pas tant le support ici qui compte, que les modalités de la création : hallucinée, cohérente dans ses moindres détails, celle-ci semble avoir élu son chantre. C’est dans un salon du somptueux hôtel Bedford, situé non loin de La Madeleine, en face des bureaux des éditions Léo Scheer que Pierre Guyotat nous a reçus. Le lieu, où s’active un personnel impeccable de discrétion et de gentillesse, est à mille lieux de ceux que l’œuvre de notre hôte met au monde. Affable, Pierre Guyotat répond (et digresse) aux questions qu’on lui pose en regardant devant...
juin 2005
Le Matricule des Anges n°64

Ouvrages chroniqués

Depuis une fenêtre. Joyeux animaux de la misère III
de Pierre Guyotat
2022
Avec le tome III de Joyeux animaux de la misère, le beau retour posthume du rire de Pierre Guyotat. Travaillé entre 2016 et 2019, Depuis une fenêtre, bien qu’inachevé, clôt le cycle de Joyaux animaux de la misère, « comédie » ou « œuvre de détente » si l’on en croit Guyotat. Cinq fragments, par endroits commentés et résumés par l’auteur, et édités dans l’ordre chronologique de leur composition. Roland Barthes en 1970 le disait déjà d’Éden, Éden, Éden : « la critique (…) ne peut plus rien sur ce texte : il faut « entrer » dans le langage de Guyotat ». Un demi-siècle plus tard, le conseil vaut toujours. Guyotat, dès 1975 avec Prostitution, nous engageait à lire ainsi son écriture :...
Jérôme Delclos
mai 2022
Le Matricule des Anges n°233
Joyeux animaux de la misère
de Pierre Guyotat
2014
Uchronie rabelaisienne ou cauchemar sadien ? Guyotat invente un monde où les corps délirent de désirer – libre au lecteur de s’y aventurer. Unité de lieu : un « bouic », bordel sur deux étages, avec, croit-on deviner, des chambres réduites à l’essentiel, lits aux draps tachés, toilettes où s’accumule le « chié » qui déborde, attirant les mouches affriolées, couloirs où patientent les futurs clients et que traversent rats et cafards, en bas, le trottoir et la façade devant laquelle a lieu la « montre » des corps morcelés et ouverts, aux alentours un quartier relégué d’une métropole, où travaillent en des chantiers indéfinis des ouvriers aux odeurs fortes et où des éboueurs ramassent ordures et animaux crevés avec...
Thierry Cecille
mai 2014
Le Matricule des Anges n°153
Idiotie
de Pierre Guyotat
2018
Pierre Guyotat poursuit son autobiographie : une entreprise complexe de dévoilement qu’accompagne, en parallèle, un essai éclairant de Julien Lefort-Favreau. Le titre peut sembler mystérieux ou provocateur – et ne sera pas expliqué dans l’œuvre : Idiotie. S’agit-il là, pour Guyotat, d’indiquer une sorte de lourde résistance d’un cerveau qui ne s’accommode pas du monde qui lui fait face ? Le jeune Pierre doit-il être vu comme une sorte de Mychkine ou de Candide, comme eux s’efforçant de comprendre des événements en partie indéchiffrables ? Ou bien faut-il penser à l’idiotês grec, qui désigne simplement l’individu, l’homme du peuple, dépourvu de qualités particulières, l’anonyme ? Celui que nous allons suivre, découvrir dans ces pages est...
Thierry Cecille
octobre 2018
Le Matricule des Anges n°197
Coma
de Pierre Guyotat
2006
L’exigence de l’écriture a conduit Pierre Guyotat dans l’antichambre de la mort. « Coma » revient sur le tribut qu’un artiste radical doit payer à son œuvre. Le 9 décembre 1981, l’artiste Pierre Guyotat est retrouvé inanimé chez lui. Le coma dans lequel il vient de sombrer est le terme d’une longue dépression. Cela fait des années que l’auteur de Tombeau pour cinq cent mille soldats prévoyait d’écrire autour de cette descente dans la nuit : « le récit qui suit, écrit-il en ouverture de Coma, je le porte en moi depuis que, sortant au Printemps 1982, d’une crise qui m’avait amené au bord de la mort, je me contraignais à reparler en mon nom personnel. » Coma pourtant n’est pas une enquête, mais plutôt une reconstitution, par une mosaïque de...
Thierry Guichard
juillet 2006
Le Matricule des Anges n°75
Progénitures
de Pierre Guyotat
2000
Pierre Guyotat poursuit avec Progénitures l’une des expériences d’écriture les plus singulières du siècle. Quand la langue se fait corps…. Rarement un livre aura bénéficié d’autant d’attention que Progénitures, nouvel opus que Pierre Guyotat a mis dix ans à écrire. Une attention toute éditoriale pour offrir aux lecteurs démunis quelques-unes des clés de cet univers aussi dense que singulier. Qu’on en juge : au terme des huit cents pages de Progénitures, vous trouverez un glossaire, trop court, que vous consulterez dès la première ligne de ce roman (?) fleuve pour vous apercevoir que le travail reste à faire, et que la tâche vous échoit. De même, un mode d’emploi nous est proposé : « Il convient de lire Progénitures dans le...
Thierry Guichard
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31