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auteur Stéphane Bouquet

A propos

De moi à toi D’une enfance âpre et d’une adolescence taraudée par le désir homosexuel, Stéphane Bouquet s’est construit une manière d’être au monde où il (se) donne beaucoup à l’autre. Il fait paraître Vie commune. Homme de théâtre et de cinéma, danseur, traducteur et poète : Stéphane Bouquet ne donne pas l’image du touche-à-tout qu’il est pourtant. Voix douce, regard clair, l’homme semble porter dans l’air qui l’entoure toute une vie intérieure sereine et droite. Mais à le lire, à lire surtout ses poèmes du corps et du désir, on saisit une force sauvage et impérieuse, une fureur d’être en vie et de s’aboucher à toutes les existences. On avait assisté, lors du festival Écrivains en bord de mer 2013 à la projection du très beau film de Sébastien Lifschitz, La Traversée (2001) dans lequel notre hôte...
novembre 2016
Le Matricule des Anges n°178

Une généalogie à s’inventer

Nourrie à toute l’histoire de la poésie, l’écriture de Stéphane Bouquet saisit l’extrême contemporain dans le filet d’un art ancestral. Pour garder une trace à jamais vive. Qu’il écrive en prose ou en vers, pour le théâtre ou pour la page blanche, c’est toujours vers un jaillissement épiphanique que sa phrase conduit. Le poème rend l’expérience de vivre, dans une porosité parfois jouissive, parfois inquiète, souvent douce avec le présent intime ou collectif. Une manière d’habiter la vie. Stéphane Bouquet, vos activités artistiques sont assez variées : danse,...
novembre 2016
Le Matricule des Anges n°178
• Dans l’année de cet âge (108 poèmes pour & les proses afférentes), Champ Vallon, 2000 • Un monde existe, Champ Vallon, 2002 • Le Mot frère, Champ Vallon, 2005 • Un peuple, Champ Vallon, 2007 • Nos Amériques, Champ Vallon, 2010 • Les Amours suivants, Champ Vallon, 2013 • Les Oiseaux favorables (avec Amaury Da Cunha), Les Inaperçus, 2014 • Vie commune, Champ Vallon, 2016
novembre 2016
Le Matricule des Anges n°178

Ouvrages chroniqués

Les Amours suivants
de Stéphane Bouquet
2013
Les amours dont parle ici Stéphane Bouquet ne sont pas les premiers. Ils étaient déjà présents dans les 108 poèmes et leurs proses afférentes de son premier livre, Dans l’année de cet âge (2000). Ils continueront à l’être dans les quatre qui suivront jusqu’à Nos amériques (2010) – et ne cesseront de gagner cet effeuillage subtil que devient le poème, comme une barque légère filant l’onde sonore des rencontres et des jouissances. Des corps et des esprits comme autant de désirs de se mêler à chacun de ces garçons jusqu’à la diffraction de leur amour, Stéphane Bouquet fait ici l’objet vivant...
Emmanuel Laugier
janvier 2014
Le Matricule des Anges n°149
Vie commune
de Stéphane Bouquet
2016
Voilà un livre incongru. Un objet littéraire non identifié que peu d’éditeurs auraient eu le courage de publier. On y entre par trois poèmes dont les vers s’étendent au plus loin que la page permet. Comme si les phrases, ici, tentaient de coudre une pensée, une émotion au reste du monde. Comme si le vers était un long point de suture d’une blessure provoquée par le fait de se frotter à ce qui nous entoure. On y trouve des images fulgurantes et cette douceur qui vient avec le sang, avant qu’il ne sèche. « Je déclare la solitude ouverte. C’est la vraie inauguration du / moindre / monde »...
Thierry Guichard
novembre 2016
Le Matricule des Anges n°178
Nos amériques
de Stéphane Bouquet
2010
Le cinquième livre de Stéphane Bouquet poursuit, dans le décalage sensible d’un séjour à New York, le possible partage du mot « frère », et son voyage au pays d’Éros. Nos amériques s’ouvre et se ferme par une section titrée identiquement : au « Dans le pays où je viens de m’arriver » suivra le « Dans le pays où je reviens continuer », à la différence près que les journées comptées (46 en tout) et enfilées comme des sortes de perles au début du livre, ne le sont plus à la fin. S’étendant au contraire dans la durée lente d’un jour sans fin, cette dernière partie concentre en elle la folle possibilité d’écrire la joie simple d’être là, ici, maintenant, et d’y puiser une vie nouvelle : « adolescents qui se lancent à l’eau / au visage arbres comme une verte...
Emmanuel Laugier
février 2010
Le Matricule des Anges n°110
Un monde existe
de Stéphane Bouquet
2002
Deuxième livre de poèmes de Stéphane Bouquet, Un Monde existe est un autoportrait dans le miroir défait d’une histoire en panne qu’éclaire à peine le rire des amants. En exergue de Un Monde existe, Stéphane Bouquet cite trois vers de William Carlos Williams : « Outside/ Outside myself/ There is a world ». On peut prendre cette citation au pied de la lettre : elle désignerait le point de fuite du livre qui s’ouvre là et qui, effectivement, va assembler un monde sous la forme de visages aperçus, de silhouettes, de personnages aux biographies réelles ou imaginées, -d’une foule en somme. Mais il faut tout autant situer ces trois vers, par rapport au titre du livre d’où ils sont extraits, Paterson, une ville industrielle américaine, dont le nom peut aussi...
Renaud Ego
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39
Dans l’année de cet âge
de Stéphane Bouquet
2001
Stéphane Bouquet s’essaie à un baroque du quotidien. Des convulsions de néant rythment l’aller-retour entre prose et poésie, parce que rien ne restera de nos vies vaines. Le poème serait presque rien, juste un instant saisi, instant de rien, où presque rien ne se passe que l’éclat d’un peu de jour, que la lumière vite évanouie d’un désir. Le poème dans l’élan de son écriture se tord sur lui-même, s’atrophie de ce qu’on atteint si rarement (la plénitude d’être, le plein bonheur d’exister, l’épanouissement d’un désir en sa consomption). Le poème en lui-même porte trace de l’éphémère, il est fragile et clair, et lumineux, posé toujours au bord de son propre effacement, sans emphase, sans trop d’espoir, mais sans amertume. De l’insistance vaine des jours, de...
Xavier Person
avril 2001
Le Matricule des Anges n°34