éditions Quidam éditeur
A propos
Quidam se fera un nom
Lancée en juin 2002, aux portes de Paris, la jeune maison d’édition cherche à promouvoir des voix oubliées ou naissantes en misant sur l’inattendu, l’iconoclaste. Un travail résolument inscrit dans les marges.
La grande maison à étages en abrite une plus petite à l’enseigne discrète, repérable sur ses couvertures par un quidam portant capuche. Nous sommes à Meudon-Bellevue, à l’ouest de Paris. D’un côté, un jardin privatif ; de l’autre, la voie ferrée. Et la route des Gardes, « juste en bas », et son ex célèbre riverain, le docteur Destouches. Notre hôte, Pascal Arnaud, feint la surprise. Pourquoi cette visite alors que son catalogue, inauguré il y a deux ans, est encore si « riquiqui » ? C’est juste : huit livres, à la parité parfaite (quatre d’auteurs français/quatre d’auteurs anglo-saxons)...
Quidam, d’un pas sage
En sommeil depuis deux ans, la maison d’édition prend un nouveau départ, plus modeste, mais l’ambition reste intacte : défendre des voix singulières de la littérature contemporaine.
L’ennui, c’est que je n’ai pas totalement les moyens de mes folies. Il convient du coup d’être demi fou », avouait Pascal Arnaud, il y a dix ans, dans ces mêmes colonnes, quelques mois après la création de Quidam. La jeune maison au logo portant capuche (dessiné par Moebius) nous faisait alors découvrir B.S. Johnson, Ron Butlin – et le tempérament d’avide dénicheur de son directeur, grand...
Ouvrages chroniqués
Le Manège des oubliés
de
Jacques Josse
2021
Lmda N°228
Voici un livre de nouvelles qui porte bien son titre. C’est une armée de l’ombre que ressuscite ici Jacques Josse en de très courts textes (de deux à trois pages chacun) qui tracent avec peu d’effets le destin de solitaires, d’écorchés, d’ombres accoudés aux comptoirs de rades bretons, couchées sous la lande ou perdues « dans les draps rêches de l’océan Atlantique ». Des portraits où se...
Le Manège des oubliés de Jacques Josse
novembre 2021
Marguerite n’aime pas ses fesses
de
Erwan Larher
2016
Lmda N°175
Roman débridé et joyeusement ironique, le cinquième livre d’Erwan Larher fourmille de choses bien vues et se moque de notre modernité.
Que Marguerite n’aime pas ses fesses, on peut le comprendre. Elle les trouve plates. Soit. Mais un peu d’objectivité lui ferait apparaître qu’elle ne rend pas indifférents les hommes qu’elle croise. À 32 ans, la jeune femme vit en couple une vie de vieux couple : elle et Jonas ne font pas souvent l’amour. Pourtant Jonas est bien outillé. Ce que plus d’une fille sur la Toile a pu...
La politique par les couilles
juillet 2016