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La rédaction Emmanuel Favre

Articles

Deux temps, trois mouvements L’historien des idées François Cusset signe À l’abri du déclin du monde, un premier roman ambitieux aux confins des affects et de la politique. Un portrait de génération désabusé qui pose la question de l’action collective et celle de sa survie. François Cusset est l’auteur d’essais vivifiants sur l’histoire intellectuelle et la politique de ces dernières années. Tandis que French Theory retraçait l’influence et la réception des penseurs « post-structuralistes » (de Baudrillard à Derrida, en passant par Félix Guattari ou Roland Barthes) aux États-Unis, La Décennie autopsiait les années 80, synonymes pour Cusset, d’ « affaissement général », de « cauchemar intellectuel et politique ». Contre-discours de mai, enfin, renvoyait dos-à-dos ceux qui veulent « liquider l’héritage » et ceux qui aiment à rappeler qu’ils en furent les...
septembre 2012
Le Matricule des Anges n°136

Généalogie d’une délivrance

Le nouveau livre d’Emmanuel Carrère, hanté par la figure de son grand-père disparu, propose au lecteur un pacte autobiographique incisif et exigeant. Le reportage, l’érotisme et l’enquête généalogique s’y emboîtent comme des poupées russes et dévoilent le réel. Visage émacié, cheveux ras, Emmanuel Carrère se dit apaisé. Sans doute les effets de sa nouvelle paternité. Le tapis de jeux de la petite Jeanne, huit mois, trône au milieu de la pièce. Même s’il a conscience de beaucoup s’exposer à travers son nouveau livre, il ne s’en inquiète pas outre mesure : « J’étais beaucoup plus angoissé au moment de L’Adversaire. Là, je ressens même une certaine...
avril 2007
Le Matricule des Anges n°82

Le temps retrouvé

Des tendances paranoïdes du personnage de La Moustache ou celles de Philip K Dick, de la perversion de La Classe de neige au mensonge pathologique de L’Adversaire, les livres d’Emmanuel Carrère explorent différentes formes de dérèglement, les points de bascule. Avec Un roman russe, il pensait tourner la page. Mais le cauchemar et la folie ne sont parfois pas très loin. Après avoir longé le canal Saint-Martin où les Enfants de Don Quichotte se rappellent au bon souvenir de la République, nous avons bifurqué vers la gare de l’Est. Des jeunes filles, elles aussi apparemment de l’Est, s’adonnent à la mendicité avec véhémence et insultent dans un sabir incompréhensible les policiers venus à la rescousse. Une affiche nous informe cependant que la mairie de Paris...
avril 2007
Le Matricule des Anges n°82

Une lumière dans le noir

L’œuvre de John Berger apparaît comme un astre signalant les dangers auxquels nous devons faire face. Une œuvre en partage qui vise à l’essentiel, place l’humain au cœur du processus de création et nous apprend à voir le voir. Un lit, une table, deux chaises, quelques piles de livres. La chambre, aménagée à l’étage de cette ancienne ferme, semble échappée d’une toile de Van Gogh. C’est dans cette « salle à coucher » que John Berger nous reçoit. L’homme est à la hauteur de sa réputation : attentif, hospitalier, sensible, généreux. Plutôt rétif dans un premier temps à l’idée d’accorder un entretien basé sur un...
mars 2006
Le Matricule des Anges n°71

Paysages humains

Dans un square de Lisbonne, John Berger est interpellé par sa mère, disparue quinze ans plus tôt. S’ensuit alors un dialogue placé sous le signe de la complicité et la provocation. Les souvenirs ne manquant pas de refaire surface, Mrs Berger prévient son fils qu’il court le risque de verser dans l’autobiographie. En mère attentionnée, elle lui conseille d’écrire simplement ce qu’il trouve, en...
mars 2006
Le Matricule des Anges n°71