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Le Matricule des Anges
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La rédaction Pascal Paillardet

Articles

Coups de feu sur la ville Claude Mesplède lance les premiers titres de la collection « Noir urbain » (Autrement), qui passe au crible du polar la cité contemporaine. Dans la chambre noire du polar, où les bains ont l’odeur du sang, les tirages sèchent au cou des pendus. Dans ce laboratoire, l’écriture est une manière d’émulsion. « Le personnage central d’un roman noir joue le rôle d’un révélateur. Peu importe qu’il soit commissaire, détective privé ou agent immobilier, l’essentiel est qu’il soulève les coins du tapis pour montrer au lecteur que des mégots ont été cachés dessous. Dans un polar, le héros se penche derrière les rideaux, racle la poussière en quête des vérités enfouies ». Depuis sa découverte au début des années 1960 du roman noir...
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54

Pour être chez moi

de Emma Schaak

Pour être chez moi

Certains récits avancent sous l’autorité de la douleur et refusent toute autre tutelle qui pourrait les soulager. Ils charrient une souffrance qui semble les galvaniser. Pour son premier roman, Emma Schaak, 33 ans, s’abandonne à ce « bonheur d’être triste ». Son écriture, suave et docile, conquise par la tristesse du propos, paraît se ressourcer dans les tourments de son héroïne : femme...
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39

Un espoir a peut-être vécu ici

de François Vassali

Le temps nostalgique

C’est la beauté d’un monde désappris, invisible à la lumière du jour, entrevu certains soirs d’angoisse à travers les larmes. C’est la sensation jamais apaisée d’une promesse originelle, non tenue par l’existence. C’est, hélas, le simulacre du quotidien pour oublier le chagrin. « Certains pourtant se parlent, mais leurs voix se ressemblent toutes, et les mots dans leurs bouches font penser à...
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39

Tout s’avale

de Hubert Michel

L’huître et le néant

Hubert Michel récidive dans la littérature nutritive avec Tout s’avale. Ce roman alléchant impose une écriture de l’approche et de la suggestion, ironique et intimiste. Flasque et terne, ratatinée dans son sarcophage de nacre, l’huître baille et se morfond dans la neurasthénie océane. L’étoile de mer l’engloutit, la moule l’étouffe, le bigorneau la taraude, la daurade la tronçonne. Ce n’est plus de l’animosité, c’est une autopsie. Une flaque de tragédie maritime. Originaire d’Ille-et-Vilaine, où l’huître se suicide à la douzaine entre les doigts ensanglantés...
mars 2002
Le Matricule des Anges n°38

À travers la vitre

de Natsume Sōseki

Journal d’un armistice

En 1915, un an avant sa mort, Natsumé Sôseki honore le "côté lumineux" de l’existence dans un bref mais limpide journal, en se dérobant aux vanités de la confession. Parfois, le froissé de la mélancolie irise l’eau calme des jours. La clarté du quotidien se trouble et s’obscurcit dans la nostalgie. Natsumé Sôseki contemple l’onde chagrinée puis, d’un trait de plume, d’un sourire, il atténue les fugaces contrariétés d’une vie « semée de désagréments » : une mère morte en lui léguant, alors qu’il n’a qu’une dizaine d’années, la tenace image d’une « vieille...
mars 2002
Le Matricule des Anges n°38