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Le Matricule des Anges
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La rédaction Pascal Paillardet

Articles

Coups de feu sur la ville Claude Mesplède lance les premiers titres de la collection « Noir urbain » (Autrement), qui passe au crible du polar la cité contemporaine. Dans la chambre noire du polar, où les bains ont l’odeur du sang, les tirages sèchent au cou des pendus. Dans ce laboratoire, l’écriture est une manière d’émulsion. « Le personnage central d’un roman noir joue le rôle d’un révélateur. Peu importe qu’il soit commissaire, détective privé ou agent immobilier, l’essentiel est qu’il soulève les coins du tapis pour montrer au lecteur que des mégots ont été cachés dessous. Dans un polar, le héros se penche derrière les rideaux, racle la poussière en quête des vérités enfouies ». Depuis sa découverte au début des années 1960 du roman noir...
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54

Le Retour du bouddha

de Gaïto Gazdanov

Chemins nocturnes

de Gaïto Gazdanov

D’un monde à l’autre

Dans deux romans, l’écrivain russe Gaïto Gazdanov, disparu en 1971, s’interroge sur les déchirures de l’exil et les impostures du réel. Présomption d’existence. La réalité n’est qu’une hypothèse, rassurante mais erronée. « Il n’y a rien de pire que de se fier aux apparences. On peut bâtir des affirmations dessus, mais seulement après avoir admis à l’avance leur caractère complètement arbitraire. » Écrivain russe, Gaïto Gazdanov réfute la présomption d’existence. Assaillis par une obscure tristesse, ses personnages soupçonnent la possibilité d’un...
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39

Une parfaite journée parfaite

de Martin Page

Le trépas né

Chaque matin, au lever, un 357 Magnum lui éternue ses mortelles salutations. « Quitte à perdre quelques minutes de sommeil, je préfère me tuer avant les informations. Après, ça va mieux. » Fier comme un Lazare ressuscité, l’atrabilaire rescapé se traîne ensuite jusqu’à la salle de bains où il se saborde au rasoir, tel un vulgaire tranchelard. Après, ça va mieux. Jusqu’au coucher, ça ira de...
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39

À portée de voix

Écrite en mémoire de la « voix dedans et parfaite », l’oeuvre de Ludovic Janvier raconte l’obstination d’un écrivain à fuir la condamnation du silence. Deux livres réaffirment la singularité du timbre de cet auteur exigeant. Comment dire ? Sur quel ton ? À travers quelle voix ? Depuis la publication en 1964 de son essai sur le Nouveau Roman, Une parole exigeante (Minuit), Ludovic Janvier réitère ses sommations au silence. Convaincu que l’écriture est la perpétuelle tentation d’apaiser l’ « infinie fringale de nommer », il s’inflige le désespérant et indispensable devoir du discours. Opiniâtre, il s’obstine à...
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39

Du mercure sous la langue

de Sylvain Trudel

La mort apprivoisée

Dans un roman intense, au fiel amer et violent, Sylvain Trudel visite la conscience révoltée d’un jeune adolescent condamné par la maladie. Un texte d’une lucidité brutale. Frédéric meurt par les os, lentement, horriblement. Il meurt en rébellion, incapable de tolérer le « petit ossuaire » de son corps dégradé. Incapable aussi de s’apitoyer sur ce paquet de chair qu’il promène, dans la « limousine chromée » d’une chaise roulante, à travers les couloirs d’un hôpital encombré de calamités. Frédéric dépérit, le ventre dévoré par le cancer, et il hurle son refus de...
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39