La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

La rédaction Xavier Person

Articles

Il n'y a rien à dire sur un livre À partir du surgissement d’images venues souvent de l’enfance, mais sans verser dans les clichés poétiques, la poésie d’Emmanuel Hocquard est le récit d’une histoire qui n’est pas son histoire. Cinq livres sont posés sur la table, pas n’importe lesquels. Nous les avons choisis ensemble. Le mieux sans doute, on le comprendra à la fin de l’entretien, aurait été de n’en rien dire, mais il fallait bien dire quelque chose. Emmanuel Hocquard parle lentement, on sent qu’il s’applique à penser à ce qu’il dit, à penser à ce que cela veut dire que de dire quelque chose. Il y a parfois des blancs dans la conversation. Les cinq chats de la maison font souvent irruption, notamment nommés Fleur, Zorro, Bernardo (qui se trouve être la mère de Zorro !). Le poète ne se prive pas de les...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

If N°11

Nioques 1.4

Vertige de l’amour (If, Nioques)

Deux revues marseillaises de poésie contemporaine, radicales mais sans raideur donnent le bonheur de ne pas toujours comprendre ce qu’on lit. If et Nioques se ressemblent dans leur goût du risque, leur modernité vive, dans le choix qu’elles font d’une inventivité, hors lyrisme, dans la singularité d’écritures assez radicales. Deux numéros nous arrivent, joyeusement, littéralement déroutants. Commencer par la fin. Cette onzième livraison d’If se termine sur un texte de Jean-François Bory qui pourra servir de mode d’emploi à...
janvier 1998
Le Matricule des Anges n°22

Remarques

de Nathalie Quintane

Chaussures

de Nathalie Quintane

A portée de pieds

Remarques et Chaussures, les deux premiers livres de Nathalie Quintane, s’emploient à mettre en évidence les évidences. Pour un étonnement. Dans Remarques, Nathalie Quintane, en de courts fragments, s’attache à nous révéler des instants en apparence insignifiants, des détails de nos vies ordinaires : en voiture, à la maison, dans les simples sensations de nos corps. Dans Chaussure, cette...
novembre 1997
Le Matricule des Anges n°21

Vestiges de fillette

de Sandra Moussempès

Vertiges de poupées

Après Exercices d’incendie, Sandra Moussempès fait paraître un deuxième recueil de poésie intitulé Vestiges de fillette. De la composition comme un des beaux-arts. Dans Exercices d’incendie (Fourbis, 1994), il fallait lire « exercices » au sens de tentatives, d’expérimentations intimes. L’enfance, sa cruauté, ses brûlures irrémédiables, Sandra Moussempès en faisait déjà un récit fragmentaire, aléatoire et problématique : « Les petits malins qui se sont glissés dans la mort aux rats savent de quoi je parle ».Si l’on ne sait pas toujours précisément de...
juillet 1997
Le Matricule des Anges n°20

Truismes

de Marie Darrieussecq

Ce qu’osent les jeunes filles

Evénement de cette rentrée, Truismes de Marie Darrieussecq pose la question de l’écriture cochonne. Un premier roman assez grunge. Truismes est l’histoire d’une femme qui à la fin devient vraiment une truie. Métamorphose. On connaît l’histoire. On a déjà lu Homère, Ovide et, plus près de nous, le magnifique, délicat et insurpassable livre de David Garnett, La Femme changée en renard. La belle et la bête et la métamorphose de l’une en l’autre, la sainte et la putain, le pur et l’impur, le sexe et son contraire et le...
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18

Quartier libre – chronique

Chorégraphie de ma voisine Pourquoi continuer à écrire cette chronique ? Au fond de moi, vous l’aurez deviné : la sensation que tout cela est peine perdue, il n’y a rien à attendre, ou plutôt il n’y a qu’à attendre, sachant que ce qui arrivera, ce qui adviendra par la littérature se joue ailleurs, cela n’a rien à voir avec ce que nous attendons dans nos vies, pour nos vies, et pourtant si, cela a à voir. Comment dire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi encore écrire des livres, pourquoi en lire et en parler ? Pendant un temps nous avions une voisine étrange dans notre immeuble. Elle ne parlait jamais à...
mars 2018
Le Matricule des Anges n°191

Le regret des étoiles

Tous ces livres qui s’accumulent, se dit-on parfois, ces bibliothèques surchargées, ces piles vacillantes. Pourquoi lire un livre en plus ? En ajouter un à la liste de ceux que nous avons lus, pour quoi faire ? De quoi avons-nous peur, à ériger ces murs de livres ? Quelle béance voulons-nous combler ? De quel vertige espérons-nous nous déprendre ? Lire serait-il devenu un but en soi, un...
février 2018
Le Matricule des Anges n°190

Tout le monde se ressemble

Cher Patrick Modiano, Cela fait longtemps que j’hésite à vous écrire. Durant toutes ces années, je n’ai pas cessé de me perdre et de me retrouver dans vos livres. De l’un à l’autre, j’avançais dans un léger brouillard, comme certains matins d’hiver aux abords de la Seine. Parfois j’entr’apercevais des lueurs. De quoi essayais-je de me souvenir en vous lisant ? De vos autres livres ? De ce...
janvier 2018
Le Matricule des Anges n°189

Courrier du lecteur – chronique

Star Ac Comment devenir une légende ? Qu’est-ce que la sainteté moderne ? Lire Frédéric Boyer et Christophe Fiat ou relire Gertrud Stein ?. Comme elle le dit quelque part dans son Autobiographie de tout le monde, pour Gertrud Stein être un saint consistait à se tenir immobile, dans une sorte d’immobilité béate, libéré de tout agir, n’ayant qu’à être soi, tel qu’en soi-même. On conçoit dès lors que pour elle, raconter une histoire, faire le récit d’une vie ne soit pas tant s’en tenir à une progression depuis un début jusqu’à une fin, que répéter, revenir, s’animer dans toutes les directions, tourner mais pas en rond, car on ne repasse jamais exactement par le même point, s’écarter du centre et puis y revenir, mais pas...
novembre 2005
Le Matricule des Anges n°68

Drôle de drame

Dans le décor fait un petit livre jubilatoire d’un film qui ne se fera peut-être pas et d’un roman qui peine à s’écrire. Dans le décor est un livre dont la fin est vraiment belle et qui rien que pour ça mérite d’être lu jusqu’au bout, même si on ne comprend pas toujours où l’histoire nous mène, même si parfois, franchement dans le décor, on se demande si le roman qu’on lit est bien le roman qu’on se croyait en train de lire, tant les bifurcations sont vives, tant la fiction ici, film dans le roman, roman dans...
octobre 2005
Le Matricule des Anges n°67

Maudit Bic

Qu’est-ce qu’un phallus clownesque ? Pourquoi les baleines sont-elles maudites ? Vous manque un mot, lequel ?. À deux reprises, dans le mouvement proprement métastatique en quoi consiste Vertig, dans ce dysfonctionnement fictionnel généralisé en quoi consiste ce roman du cancer en l’état très avancé, cancer de l’utérus de la mère du narrateur, cancer également d’une autre femme aimée et morte elle aussi, à au moins deux reprises on a noté qu’apparaissait dans ce vertige sans e (sans eux aussi bien,...
septembre 2005
Le Matricule des Anges n°66