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Éditeur Quidam, d’un pas sage

novembre 2014 | Le Matricule des Anges n°158 | par Philippe Savary

En sommeil depuis deux ans, la maison d’édition prend un nouveau départ, plus modeste, mais l’ambition reste intacte : défendre des voix singulières de la littérature contemporaine.

L’ennui, c’est que je n’ai pas totalement les moyens de mes folies. Il convient du coup d’être demi fou », avouait Pascal Arnaud, il y a dix ans, dans ces mêmes colonnes, quelques mois après la création de Quidam. La jeune maison au logo portant capuche (dessiné par Moebius) nous faisait alors découvrir B.S. Johnson, Ron Butlin – et le tempérament d’avide dénicheur de son directeur, grand lecteur d’Arno Schmidt. Suivront d’autres révélations : Reinhard Jirgl, Kate Braverman, Gabriel Josipovici. D’autres découvertes : Jérôme Lafargue, Romain Verger, Marie Frering. Un catalogue audacieux, exigeant, de plus de 70 titres où littérature traduite (allemande, anglo-saxonne, grecque…) et littérature française alimentent la collection « Made in Europe ».

Pascal Arnaud, après deux années de quasi-éclipse, Quidam retrouve en cette rentrée le chemin des librairies (Goldberg : Variations, de Gabriel Josipovici) et un diffuseur-distributeur (Harmonia Mundi). Est-ce une renaissance ?
C’est forcément vécu comme une renaissance puisque la maison aurait dû disparaître sans l’effort de beaucoup – auteurs, traducteurs, libraires, souscripteurs, amis – et notre envie de ne rien lâcher. Quidam est toutefois encore en convalescence. Toutes les dettes ne sont pas éteintes. Mais repartir avec Harmonia Mundi est rassurant parce que le désir de travailler ensemble est mutuel, et l’analyse de la réalité commune. Donc il s’agit de faire au plus près du réel, doucement, avec une production réduite (5-6 titres l’an), et très prudemment. Mais avec la même exigence quant aux textes. Tout en cernant au mieux les risques envisagés, quand ils le seront.

Quels enseignements tirez-vous de ces années de galère ?
Que la création n’est pas chose facile, tu t’interroges même sur sa possibilité d’existence, ce qui est tout de même saumâtre. Tu tends d’un coup vers l’à-quoi-bon. Toute cette énergie pour ça. Donc la galère fait comprendre qu’une maison d’édition peut être balayée en un rien de temps, très vite disparaître surtout si sa trésorerie n’a pas de quoi encaisser les aléas des retours (un livre placé n’est jamais un livre vendu) ou le fonctionnement d’un diffuseur-distributeur qui, en fait, ne te correspond pas. C’est ton erreur. Le « marché » étant très dur, il faut l’analyser au pire, tout le temps. Je ne l’ai sans doute pas suffisamment fait. Comme tu dois serrer la ceinture comme jamais, la galère te fait aussi comprendre qu’on peut réduire encore plus bas ses frais de fonctionnement. La jouer encore plus pauvre. Et ne quasiment plus produire (un seul titre par souscription). Mais du coup, tu réalises aussi que ton catalogue a encore de la valeur, et c’est ce qui te sauve. Ensuite qu’il conviendra d’être d’une extrême vigilance quant à ce qu’on peut publier. Et dans le bon timing. Surtout lorsque rentrent en ligne de compte des livres traduits d’une langue étrangère, donc des ouvrages dont le niveau d’équilibre sera bien plus élevé. Et...

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