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Domaine étranger Objectif : la diversité

avril 1994 | Le Matricule des Anges n°8 | par Alex Besnainou

Negrophobia : parabole urbaine

Les Aigus Bee-Gees

Parmi les dernières parutions, deux titres sont caractéristiques de la diversité nouvelle de L’Incertain. Negrophobia de Darius James est un texte complexe entre délire scénarisé et folie formelle, quelque part dans la lignée Burroughs. Etonnamment écrit, bien traduit par Gilles Vaugeois et Michel Vésina, il met à vif de façon violente Lolos, sorte de Madonna qui aurait du sex-appeal et une bonne dose de racisme primaire et sa bonne noire, adepte du vaudou. Il est impossible de résumer une narration qui relève du surréalisme, qui décortique les fruits de l’inconscient pour en faire un tableau littéraire étrange et dérangeant, expression d’un auteur qui a digéré l’écriture pour la réingurgiter à un point limite.
Les Aigus Bee-Gees sont d’une autre race même si ce roman non plus ne connaît pas vraiment de limite. Signé David Angevin, ce récit est l’histoire d’un couple affolé sexuellement par les Bites Latinos. La réalité disparaît sous des scènes délirantes qui tiennent autant de l’humour le plus cru qu’au rêve le plus fou. Complétement improbable, ce roman a un atout maître : il est drôle.
A.B.

Negrophobia Les Aigus Bee-Gees
Darius James David Angevin

214 pages, 115 FF 115 pages, 63 FF

Objectif : la diversité Par Alex Besnainou
Le Matricule des Anges n°8 , avril 1994.