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Entretiens L’avancée pragmatique de Jean-Jacques Reboux

février 1996 | Le Matricule des Anges n°15 | par Alex Besnainou

Avec Le Massacre des innocents, jean-Jacques Reboux endosse ses habits d’auteur de polar. L’éditeur (Canaille) lui, aimerait souffler un peur.

Le Massacre des innocents

J’aimais bien lire des polars, mais je serais tombé de haut si on m’avait dit, il y a dix ans que non seulement j’en écrirai, mais aussi que j’en publierai. » A 37 ans, Jean-Jacques Reboux a l’allure d’un étudiant à qui on donnerait ses diplômes sans confession. Ce qui ne l’empêche pas de se faire un joli nom dans le milieu de la littérature policière. À la fois auteur et éditeur (les éditions Canaille, c’est lui), il est entré en littérature policière sans aucune expérience, avançant pragmatiquement au gré de ses envies et des opportunités. Tout son parcours est pratiquement une suite de hasards auquel il mêle une farouche dose de perfectionnisme et d’obstination.
Tour à tour instituteur, ouvreur de cinéma et postier, Jean-Jacques Reboux a commencé par écrire des poèmes. Tout à ses vers, il lance une revue poétique La Foire à bras du côté de Caen et se lie d’amitié avec quelques poètes du cru. « François de Cornière qui s’occupe des Rencontres pour lire à Caen m’a demandé un jour si je ne voulais pas organiser autour de ma revue une rencontre sur le polar. J’ai demandé à des poètes de rédiger une nouvelle policière avec des contraintes oulipiennes. Je m’y suis mis aussi. »
Du jour au lendemain, il cesse totalement d’écrire de la poésie : il n’en a plus envie. France 3 organise un concours de romans policiers. Il s’y colle également, perd le concours mais se retrouve avec son premier manuscrit Pain perdu chez les Vilains sous le bras. L’aventure peut commencer.

Qu’avez-vous fait de ce manuscrit ?
Je l’ai retravaillé et envoyé aux éditeurs. C’est là qu’a commencé la galère. Refus général, bien entendu. J’ai alors écrit un deuxième roman, Fondu au noir. Idem. Comme tous les écrivains dont les textes ont été refusés, j’ai pensé que je devais être mauvais. À l’époque, je ne connaissais pas les arcanes de l’édition (rires). Une seule chose était sûre, je ne voulais pas écrire un troisième roman sans être édité. On peut écrire dix romans dans sa vie sans être publié mais je trouve ça absurde et stupide.
Quelle solution alors ?
Créer sa propre maison d’édition. C’est ainsi qu’est né Canaille en 1992.
Uniquement pour vous éditer ?
Exactement. Pour que soit publié mon roman Fondu au noir. Je n’étais pas certain de pouvoir rembourser l’imprimeur, mais j’ai toutefois mis en place une structure de diffusion et de distribution. J’avais quand même l’idée de publier ensuite mon autre roman si ça marchait.
Et vous avez ouvert Canaille à d’autres ?
C’était quand même idiot d’arrêter alors que j’avais une structure d’édition qui ne perdait pas d’argent. J’ai contacté Jean-Bernard Pouy qui a accepté de me donner Chasse au tatou dans la pampa argentine. Cette publication a permis à Canaille d’une part de passer de trois cents libraires à six ou sept cents et d’autre part de m’amener des manuscrits. C’est comme ça que ça s’est fait : accidentellement.
Il n’y avait donc au départ...

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