Lucie n’arrive pas à dormir et ne parvient pas non plus à s’inventer des histoires pour trouver le sommeil. Voici qu’arrive un vieux loup habillé d’un salopette rose : il mange les enfants qui ne veulent pas dormir. Mais Lucie est douée pour la philosophie et démontre au loup qu’il ne semble pas vrai et qu’il est indubitablement le fruit d’un rêve. Que donc, si elle rêve, c’est qu’elle dort et si elle dort, le loup n’a rien à faire ici.
Cet album repose donc sur ce seul paradoxe. Cela ne suffit pas à faire un ouvrage. Les illustrations de Sylvie Berger, pourtant vives et énergiques n’y changent rien : elles collent trop à un texte sans rythme. Le loup, a priori personnage fantasque et intéressant, est réduit à une icône plate dénuée de personnalité. Bref, il est à craindre que le jeune lecteur fera comme lui à la fin de l’ouvrage : il quittera Lucie définitivement.
Éditions du Ricochet
Illustrations Sylvie Berger
20 pages, 77 FF
Jeunesse Le Paradoxe du loup à la...
août 1999 | Le Matricule des Anges n°27
| par
Thierry Guichard
Un livre
Le Paradoxe du loup à la...
Par
Thierry Guichard
Le Matricule des Anges n°27
, août 1999.