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Entretiens Dans l’espace vide du théâtre

juillet 2000 | Le Matricule des Anges n°31 | par Maïa Bouteillet

Attelé à la tâche d’écriture depuis près de vingt ans, entre récits et romans, François Bon s’aventure depuis peu dans le théâtre et y creuse doucement sa trace.

L’acteur doit quitter le théâtre avant d’entrer en scène« . Au terme de notre conversation, François Bon pioche de mémoire dans la prose de son ami Valère Novarina pour résumer cette sorte d’indécision où il se tient par rapport à la scène. Le théâtre, pas la théâtralité. Le théâtre comme mise en corps, mise en voix de la parole dans le présent immédiat et l’espace nu de la scène. L’inachevé, pas le spectacle. Dans son cartable, un ouvrage en allemand sur la scénographie qu’il feuillette souvent pour ses nombreuses photos de plateaux vides avec cintres et coulisses à nu. La première approche avait eu lieu en 1995, grâce à la ténacité du metteur en scène Charles Tordjman (et directeur du théâtre de la Manufacture à Nancy) à la recherche de nouveaux textes pour la scène. Après un premier refus, François Bon avait fini par lui donner rendez-vous à la »boutique d’écriture« dans un quartier périphérique de Montpellier où il animait des ateliers, persuadé qu’il ne viendrait pas jusque-là. Quelque temps après leur rencontre, il écrit Vie de Myriam C., prolongement théâtral de C’était toute une vie (Verdier) et une poignée d’autres textes pour la scène (Au Buffet de la gare d’Angoulême, Fariboles, Qui se déchire) jusqu’à Bruit, poème dramatique aux couleurs sombres où François Bon semble avoir trouvé un souffle brut, singulier. À plusieurs reprises au cours de cet entretien et ailleurs, l’écrivain aura affirmé (comme pour se prémunir ?) que l’expérience dramatique allait toucher à son terme. François Bon commet pourtant un essai sur l’œuvre de Bernard-Marie Koltès où il s’avère une fois de plus un lecteur d’une acuité remarquable et avoue que les enjeux de l’écriture théâtrale -nommés par le dramaturge avant lui et si nouvellement distincts des interrogations qui se posent en littérature le poussent à chercher plus loin.

Qui se déchire examine les différents paramètres du théâtre -l’espace, le temps, le rapport au public, etc.- un peu comme une mise en route ?
Je l’ai écrite comme comme un exercice, en deux jours pratiquement. J’étais à Tanger, j’attendais un avion, je n’avais rien d’autre à faire qu’écrire. Je suis simplement parti de l’idée de ce bonhomme qui à la fin n’a plus de force. C’était vraiment pour m’entraîner. Plus tard, Théâtre Ouvert m’a proposé de l’éditer, du coup je l’ai un peu retouchée.
Mais mon vrai baptême de théâtre c’était avec Parking. Il est édité comme roman mais à l’origine cela répondait à une commande d’Arte pour un scénario de film, tourné par Romain Goupil. Je l’ai écrit comme un monologue pour un acteur.
Presque tous vos textes de théâtre sont issus de commande ?
Il n’y a que comme ça que l’on peut avancer. Ce n’est que dans le choc que c’est de voir le résultat sur le plateau que je peux gravir une marche supplémentaire. J’ai la chance de pouvoir assister aux répétitions et de pouvoir ensuite revenir au texte pour modifier des choses. Je pensais en avoir fini avec cette...

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