Suite aux Racontars arctiques, 10/18 nous propose la trilogie de Riel (voir MdA N°27) : La Maison de mes pères. Dans ce tome 3, un roman sous forme de nouvelles, on retrouve la civilisation Inuit et les trappeurs groenlandais aux prises avec les déserts arctiques.
Agojaraq y prépare son premier voyage en traîneau vers le grand Nord, « ce pays-ci, comme en dehors de tout ». Il sera accompagné d’un passager surprise.
Riel, de par son talent de conteur, de par cet environnement magique et glacial qui nous est tant éloigné, nous donne du bonheur. Les êtres qui peuplent son univers sont pleins. Repus d’existence et de l’optimiste de la nécessité (rien à voir avec ces stages de survie pour redynamiser les cadres). Avec gentillesse, douceur, rudesse et tendresse, ils sucent de la peau de narval, se couvrent de peau de renne et gobent des yeux de phoque.
La Fête du premier tout
de Jørn Riel
Traduit du danois par Inès Jorgensen
10/18 - 172 pages, 38 FF
Domaine étranger La fête du premier tout
avril 2001 | Le Matricule des Anges n°34
| par
Gerardo Lambertoni
Un livre
La fête du premier tout
Par
Gerardo Lambertoni
Le Matricule des Anges n°34
, avril 2001.