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Éditeur Grandir différemment

novembre 2002 | Le Matricule des Anges n°41 | par Thierry Guichard

Même si elle ne propose pas de catalogue, cette maison d’édition de livres jeunesse peut s’enorgueillir d’une production riche de plus vingt ans de passion. Pour le bonheur des bibliothèques.

L’automne est profitable à la littérature pour enfants. Avec le salon de Montreuil et Noël, la saison concentre une partie de la production annuelle. Et la récente disposition du ministère de l’Éducation qui fait entrer la littérature jeunesse contemporaine dans les écoles donne quelques émois aux éditeurs. À ceux qui se frottent les mains devant l’aubaine, répondent ceux qui n’apprécient guère que le ministère impose ses choix en limitant l’éventail des ouvrages à choisir parmi 180 titres. Loin des enjeux économiques parisiens, une petite maison d’édition poursuit son travail résolument en dehors des sentiers battus.
Née en 1978, Grandir a pris le temps de conjuguer son nom. Aline et René Turc ont conduit, durant douze ans, l’aventure éditoriale en même temps qu’ils enseignaient à Orange. Jusqu’à trouver un rythme de croisière (de 4 à 20 livres/an) qui leur a permis de quitter définitivement les classes et les salles des profs. Nîmois depuis le début de l’année, le couple a fui Orange après que son maire FN a été réélu : la lutte menée contre l’extrême droite dans la cité1 s’est soldée par un échec.
Installée dans un quartier résidentiel protégé du centre ville par une caserne de la Légion étrangère, la maison se tient à l’ombre de quelques arbres, comme en retrait. Le garage stocke les ouvrages à envoyer, dans la pièce principale Aline Turc s’affaire derrière les deux Mac. René, son mari, nous reçoit en chemise décontractée, barbe et collier à la Robert Hue.

Comment vous est venue l’idée de créer une maison d’édition ?
Ça fait partie des petites folies personnelles. Le livre nous a toujours intéressés. Peut-être que ça a été la prise de conscience qu’on n’était pas des créateurs. C’est très clair chez nous : l’éditeur est dans un rôle infiniment plus modeste que celui du créateur. On n’est pas là pour tenir la main des gens qui dessinent. Ce qu’on leur demande, c’est de nous étonner, pas de produire des livres qu’on pourrait faire.
Le projet s’est articulé autour d’un bouquin d’Arnold Lobel, un Américain qui a été publié pour partie à l’École des Loisirs. Dans le cadre d’un travail critique sur lui, j’ai reçu quelques-uns de ses livres, envoyés par ses éditeurs américains. J’en ai été complètement ébahi. J’ai fait le tour des maisons d’édition en leur disant que La Nuit de Hildilid était un livre prodigieux qu’elles devaient publier. Toutes ont dit non. On s’est promis : « s’ils ne veulent pas le faire, on le fera nous-mêmes ». Et on a fini par le faire… dix ans après la création de Grandir.
On a tergiversé un peu. Lors d’un voyage en Roumanie, on a visité la seule maison d’édition de livres pour enfants à Bucarest : Ion Creanga. Le directeur voulait travailler avec des Français et c’est comme ça qu’on a débuté avec un livre roumain, (il y en aura cinq : des contes traditionnels).
À chaque publication on avait la naïveté de croire qu’il suffisait qu’un livre soit bon pour qu’il se vende…...

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