Aux côtés du Codex Atlanticus et du Visage vert plus anglo-saxon, Le Boudoir des gorgones mené par Philippe Gontier assume l’essentiel de la recherche dans le domaine de la littérature fantastique française d’autrefois. Témoin, cette septième livraison où se croisent les nouvelles d’Alphonse Royer, Erckmann-Chatrian (« L’Araignée-Crabe ») ou Charles Legrand, le curieux auteur de Madame Érostrate dont paraît ici un récit de 1896. Si l’on ajoute les contributions de nos contemporaines Estelle Valls de Gommis ou Viviane Etrivert (des pseudonymes ?), une revue de presse de l’étrange et un appétissant article sur le « Nécrophage de Montparnasse », on se demande quelle créature diablement étrange va trouver le Boudoir pour nous étonner la prochaine fois…

Le Boudoir des gorgones N°7 60 p., 7,60 € (Les Aventuriers de l’art perdu 25, bd Albert-Einstein, impasse Jean-Anouilh, 21000 Dijon)