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Dossier Dominique Mainard
Au cœur des songes

septembre 2004 | Le Matricule des Anges n°56 | par Thierry Guichard

Depuis l’enfance, Dominique Mainard écrit des histoires nourries à la table des contes et des fables. L’écriture seule pouvant donner forme à ce qui l’habite, la hante peut-être, et faire de la fiction le meilleur moyen d’arpenter le monde.

Une jeune femme se débat dans la peur qu’elle a des mots depuis qu’ils ont tué, pense-t-elle, son grand-père et sa grand-mère. Sa fille, Anna, ne parle pas, bien qu’elle ne soit ni sourde ni muette. Confiée à Merlin, directeur d’une école spécialisée, qui comprend ce que les autres ne voient pas, Anna va apprendre d’abord à moduler son souffle, à faire plus tard des bulles de savon, silencieuses et parfaites, et puis… Par la grâce d’une écriture sensible et impeccablement juste, Dominique Mainard a ému des milliers de lecteurs. Leur Histoire, paru à la rentrée 2002, va s’offrir cet automne une vie sur grand écran. Et voici que sort, dans une lumière plus sauvage mais avec une grâce similaire, un nouveau roman : Le Ciel des chevaux. Septembre est un joli mois pour les émotions.
Adapté par Alain Corneau, le film, avec Sylvie Testud et Sergi Lopez dans les rôles principaux, prolonge donc la belle aventure d’une romancière découverte, pour beaucoup, il y a deux ans. Lauréate du premier prix Fnac, Dominique Mainard a rassemblé un public qui lui était promis depuis son premier recueil de nouvelles. Car, pour ceux qui suivaient le parcours de cette jeune femme, la réussite de son deuxième roman (25 000 exemplaires vendus) n’est pas vraiment une surprise. Ou du moins, elle est méritée. Toute jeune qu’elle soit (et qu’elle prétend ne pas être), Dominique Mainard n’en était déjà plus à des balbutiements d’écriture. Couronnée onze ans plus tôt par le Prix du jeune écrivain, c’est dans le registre de la nouvelle qu’elle s’est d’abord distinguée. Un premier recueil confidentiel, Le Second Enfant en guise de Prix Prométhée de la nouvelle 1994 annonçait la naissance d’un écrivain. « Toutes ces nouvelles ont en commun la germination d’une certaine forme de folie » écrivait la future romancière. On pourrait ajouter que toutes travaillent la langue dans un registre proche de la littérature anglo-saxonne, pour faire éclore une émotion sensuelle qui ne se démentira pas : « Un jour, à la fin de l’hiver, elle a trouvé une paire de gants oubliée sur un fauteuil. Elle a ôté les siens, les a posés sur la banquette, et a enfilé les gants inconnus. Ils étaient un peu trop étroits, et l’inconfort qui en résultait l’émut comme une rencontre. » (« Une quête sans objet »)
Cet univers, suspendu entre deux mondes, continuera à s’ouvrir à de trop rares lecteurs avec le recueil suivant Le Grenadier qui voyait la dimension fantastique prendre plus d’ampleur. Jusqu’au troisième livre, déjà lui aussi entre deux mondes : celui de la nouvelle et celui du roman. Un même personnage préside à tous les récits de La Maison des fatigués à la beauté sombre et charnelle. Trois recueils de nouvelles pour arriver au seuil du roman avec, encore imprégné du livre précédent, de son atmosphère de marais et de boue, une fable cruelle : Le Grand Fakir. Voilà, pense-t-on, ce qui précédait et annonçait Leur Histoire. Une lente descente dans un monde au-delà ou en deçà de la raison,...

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