La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Poches Sweet Jane

avril 2007 | Le Matricule des Anges n°82 | par Franck Mannoni

Lettres à sa fille

Les légendes de l’Ouest ont la vie dure. Celle de Calamity Jane (1852-1903) autant sinon plus que les autres. Peut-être parce qu’il s’agit de l’une des seules femmes restées célèbres dans la mythologie du western pour ses faits d’armes. Sur les portraits photographiques qui ont figé son regard d’acier pour la postérité, elle figure le plus souvent un fusil à ses côtés et semble défier le spectateur en duel. Alors imaginer que cette « calamité » a eu une fille et qu’elle a désiré, presque par-dessus tout, l’entourer d’affection, revient à jeter aux orties toute une imagerie. C’est pourtant ce que montrent les lettres de Martha Jane Canary à sa fille, Janey, qu’elle a confiée à des voyageurs originaires de l’Est des États-Unis alors que l’enfant n’avait qu’un an. Loin de sa véritable mère, Janey grandit. Pendant que Calamity Jane traquait les Indiens dans les montagnes sauvages ou qu’elle jouait les porte-messages pour le général Custer, celle qui était considérée comme la femme la plus impitoyable du Far West écrivait des mots tendres teintés de regrets et de culpabilité sincère. « En regardant ta petite photo ce soir, je m’arrête pour t’embrasser, et puis, à me souvenir, les larmes viennent ». Ces lettres, écrites pendant vingt-cinq ans sans jamais être envoyées, rédigées en toute simplicité par une aventurière qui cherchait aussi à s’instruire, restent les témoins de la dure vie dans l’Ouest. Vers la fin de sa vie, entre deux exhibitions à cheval dans le show itinérant de Bill Cody, Calamity Jane confie à sa fille ses recettes de gâteaux. De quoi relire l’Histoire. Ces lettres inédites, touchantes, dévoilent un personnage tout en paradoxe, et qui dans sa dernière missive confie : « je voudrais avoir à revivre ma vie ».

Calamity Jane, lettres à sa fille
Traduit de l’anglais par Marie Sully et Gregory Monro, Rivages, 127 pages, 5,95

Sweet Jane Par Franck Mannoni
Le Matricule des Anges n°82 , avril 2007.
LMDA papier n°82
6,50 
LMDA PDF n°82
4,00