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Domaine étranger L’Homme qui marchait sur la lune

septembre 2008 | Le Matricule des Anges n°96 | par Yves Le Gall

L' Homme qui marchait sur la lune

Ancien sniper au service de l’armée américaine, ayant trouvé refuge dans une « montagne de nulle part » qu’il a baptisée « La lune », William Gasper n’a qu’un objectif, survivre - et qu’une passion, les armes à feu. Tel un loup solitaire, il parcourt ce paysage de roches chaotiques et de crêtes vertigineuses. Dans ce décor chimérique, son sommeil est hanté de rêves tumultueux qui le font plonger dans ses gouffres intimes, le reliant à des forces mystérieuses et lointaines. Les rencontres faites dans ses rêves vont prendre une dimension d’intense réalité et l’obliger à réinterpréter tous les souvenirs de son existence. Les hallucinations vont ainsi le condamner à une quête de sa propre vérité.
Ce texte de Howard McCord, né en 1932 au Texas, est une méditation percutante et subtile sur la confusion des perceptions. Roman noir par son climat tendu et oppressant il tient du conte philosophique par l’originalité de la vision qu’il porte sur le cosmos. Si Gasper s’obstine à atteindre le sommet de « La lune » c’est pour s’y concentrer sur son sommeil et retrouver Cerridwen, la mystérieuse sorcière rencontrée quand il était dans les Marines en Corée et qui a lancé le « chat Palug » à sa poursuite. Mais McCord ne cesse de nous égarer, suscitant des déductions logiques aussitôt contredites par des signes troublants, comme la découverte des « ossements blanc ivoire d’un chat », étrange confirmation de la fiabilité des songes. L’ascension sera suivie d’ une descente, et Gasper pourra « dormir d’un sommeil sans rêves », accomplir après celle d’assassin une mission de sauveteur. Mais les événements de son existence continueront à s’enchaîner dans leur violence et leur imprévisibilité tels des « météorites zébrant la nuit ».

L’HOMME QUI MARCHAIT SUR LA LUNE
de HOWARD MCCORD
Traduit de l’américain par Jacques Mailhos
Gallmeister, 135 pages, 18,90

L’Homme qui marchait sur la lune Par Yves Le Gall
Le Matricule des Anges n°96 , septembre 2008.
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