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Dossier Lydie Salvayre
Le dernier des Mohicans

septembre 2009 | Le Matricule des Anges n°106 | par Thierry Guichard

Tout en dressant le portrait de l’écrivain et éditeur Bernard Wallet, Lydie Salvayre agite avec BW la menace d’une fin de la littérature. Égrénant les mille et une vies de l’homme qui partage sa vie, elle repousse par la force d’une écriture vive et l’exemplarité de son sujet, l’objet même de sa crainte. Revigorant en diable !.

À 13 ans, il est sur un solex, il fugue pendant dix jours entre Clermont-Ferrand et Valence. À 22 ans, il part : Afghanistan, Irak, Inde. Il va à Zagreb, traverse la Bulgarie. Il part au Kurdistan, vit quelques jours dans un village de la montagne kurde. Il est à Erzurum où on le met huit jours en prison. On le jettera derrière les barreaux aussi à Venise, Antibes, Kandahar. Il achète un cheval dans la province de Maïmana pour sillonner les vallées afghanes où il habite un moment. À Djalalabad près de la frontière indo-pakistanaise « des hommes vendent, très ostensiblement, des armes lourdes » et il décide d’aller voir Peshawar. À Delhi il dort sur le toit d’un hôtel d’où il peut voir « des milliers de cerfs-volants accrochés au ciel ». Il reste vingt mois en Inde, où il tourne dans des films de la télévision indienne. Il a de petits rôles de méchants. Il s’installe dans le Cachemire « car le Cachemire d’alors est un paradis ». À Srinagar « il loue pour un dollar par jour une maison-bateau » qui s’appelle Jacqueline. Son majordome se nomme Ravi. Il dort dans une famille de sherpas à Bhadgaon. Il fait l’ascension du Shishapangma au Tibet avec une équipe d’Américains, « vingt jours d’efforts si violents qu’ils font monter les larmes. Mais vingt jours inoubliables. » Il part en Syrie, il part en Jordanie, il part au Liban. Il va se recueillir à Lowell dans le Massachusetts sur la tombe de Jack Kerouac.
Ce qui est au cœur de BW, c’est l’angoisse travestie en grande écriture, d’une femme qui a peur que meurent à la fois l’homme qu’elle aime et la littérature à quoi elle se nourrit.

Il est sélectionné en équipe de France du 4x800 mètres pour les J.O. de Mexico, mais il part de la sélection. Il est journaliste à La Montagne. En 1974, il est employé à la librairie du musée à Clermont et il vend quarante exemplaires de Véridique Rapport sur les dernières chances de sauver le capitalisme en Italie paru chez Champ libre. Il est représentant en Belgique pour Gallimard, puis en Suisse, et se porte volontaire pour le Liban, en pleine guerre. Il est directeur commercial chez Christian Bourgois quand il rencontre Lydie Salvayre. Il crée les éditions Verticales en 1996 : « à l’époque, il est seul. Si seul dans son bureau qu’il se parle à voix haute afin d’y créer un peu d’animation. » Il a 14 ans quand il crée au lycée la revue Ploc, puis à 17 ans il lance le premier numéro de Lunar Caustic qui prouve son admiration pour Lowry. Il lit les situationnistes et met en pratique ce qu’il lit. Il fait du vélo et est l’ami d’Antoine Blondin. Il se lie avec Pierre Michon à Clermont-Ferrand qu’il retrouvera plus tard à Paris. Il publie Jean-Marc Lovay que personne sinon n’aurait peut-être publié. Le 15 mai 2008 à Valencia, où il apprécie le café Sagardi, il « perd brutalement l’usage de son œil droit ». Opéré en urgence, il doit rester allongé et immobile. Il se met à parler. Lydie Salvayre prend des notes. Il décide de partir à nouveau, mais...

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