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Poches Le mystère de la maison Aranda

juin 2010 | Le Matricule des Anges n°114 | par Franck Mannoni

Le Mystère de la maison Aranda

Avec ce premier volume des aventures de l’inspecteur Ros, Jerónimo Trìstante plante d’emblée le décor : Madrid, 1877, la ville bouillonne politiquement. Les nobles de souche sont malmenés par la bourgeoisie financière, qui en impose par sa richesse, gagnée sur les marchés de la bourse. Le taux de criminalité est en pleine explosion. Dans la capitale, la police est débordée. Le sous-inspecteur Ros, héros des commissariats, est un petit génie, ancien délinquant sauvé des geôles par un fonctionnaire bienveillant et visionnaire. De là, certainement, la propension du policier à poser sur les puissants un regard distancié et critique. Sous le couvert d’une double enquête savoureusement complexe, Jerónimo Trìstante plonge dans le polar social. Il fait évoluer son personnage dans toutes les couches de la société, des quartiers chauds aux maisons d’aristocrates. Les luttes intestines entre royalistes et républicains, libéraux et radicaux, semblent limpides. Transporté dans le temps, le lecteur déambule dans Madrid. Le jeune Ros a pourtant fort à faire. Il doit découvrir pourquoi, dans la même demeure, sur une période de cinquante ans, des épouses se lèvent la nuit pour poignarder leur mari après avoir lu un passage de La Divine Comédie de Dante. Parallèlement, il écume les rues à la recherche d’un tueur en série qui s’attaque à des prostituées. Victor Ros n’évolue pas dans l’univers sombre de polars crus à la Mo Hayder, mais plutôt dans le monde policé d’Arthur Conan Doyle. Une pointe de Stevenson pour l’exotisme, et une touche unique qui donne du corps à ce polar fortement ancré dans la vie du petit peuple. Autre trait passionnant, Jerónimo Trìstante décrit la modernisation des méthodes d’investigations, dont Ros est le héraut : progrès de la médecine légale, recueil des empreintes, analyse chimique des indices. Les vieux de la vieille rechignent parfois à changer leurs habitudes. Une intéressante illustration de la querelle policière entre les anciens et les modernes.

LE MYSTERE
DE LA MAISON ARANDA

DE JERONIMO TRISTANTE
Traduit de l’espagnol par Elena Zayas
10/18, 404 pages, 7,90

Le mystère de la maison Aranda Par Franck Mannoni
Le Matricule des Anges n°114 , juin 2010.
LMDA papier n°114
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