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Éditeur Dynamique de la révolte

juillet 2018 | Le Matricule des Anges n°195 | par Thierry Guichard

Éditeur de L’Insurrection qui vient, La Fabrique fête ses vingt ans d’existence. Bâtie d’abord sur le terreau des sciences humaines, elle s’ouvre de plus en plus à une littérature qui pense la politique. Sans frémir.

Elle publie Alain Badiou et le collectif Tiqqun, Enzo Traverso et les livres d’André Schiffrin. Elle accueille des essais sur des sujets parfois très pointus (cf. À travers les murs dans lequel l’architecte israélien Eyal Weizman évoque l’utilisation de l’urbanisme dans la guerre qu’Israël a menée en Palestine), mais publie également des travaux sur l’art, l’histoire, la société, le Proche et Moyen-Orient. Autant de pistes tracées livre après livre, petit à petit, qui dessinent aujourd’hui, vingt ans après sa création, la carte intellectuelle de La Fabrique éditions. L’éditeur Éric Hazan, né en 1936, a déjà eu plusieurs vies quand il crée La Fabrique en 1998 après avoir dû vendre à Hachette, six ans plus tôt, les éditions Hazan fondées par son oncle et son père en 1927. Fils d’une Palestinienne apatride et d’un Égyptien, Éric Hazan se fait le compagnon du FLN pendant la guerre d’Algérie, devient chirurgien pour aller soigner durant la guerre civile libanaise les « Palestinos-progressistes ». Il dirigera pendant quatorze ans la prestigieuse maison d’édition d’art familiale avant de connaître le destin de l’éditeur indépendant décrit par André Schiffrin dans son livre L’Édition sans éditeurs, un des premiers ouvrages qu’il publiera sous la couverture désormais reconnaissable de La Fabrique.
Quiconque rencontre Éric Hazan est frappé par la gentillesse du bonhomme mais plus encore par l’énergie dont il semble déborder. À 80 ans passés, il ne rechigne pas à faire le tour des librairies de France, sac à l’épaule, regard pétillant, comme si l’usure des combats, le plomb du ciel qu’on nous tisse ne lui pesaient pas. Et l’on pourrait s’étonner qu’aux commandes de la maison d’édition avec ses deux compagnons (le collectif est aussi le lieu de l’amitié) il trouve le temps d’écrire sur Paris, les barricades, la langue de la domination, Balzac, l’Histoire de la Révolution française, jusqu’à devenir l’auteur le plus prolixe de La Fabrique avec huit livres signés de son nom et quatre au sein d’un collectif…
Témoin éclairé de notre temps, collecteur d’une pensée pour la gauche radicale, l’homme semble conjuguer le mot liberté à tous les temps et fait, de plus en plus dans le catalogue de la maison, une place à la littérature.

Éric Hazan, La Fabrique souffle ses vingt bougies cette année : quels ont été pour vous les moments importants de cette histoire éditoriale ?
Je ne vois pas cette histoire comme une succession de moments mais plutôt comme la construction, pas toujours voulue, pas toujours programmée, d’un catalogue. Qui, avec le temps, apparaît aujourd’hui cohérent. Cela dit, cette construction doit beaucoup à des rencontres, celle de Jacques Rancière (notre premier livre et le dernier sorti sont de lui), d’André Schiffrin, d’Edward Said, du Comité invisible, mais il faudrait en fait citer tous les auteurs que nous avons publiés.

Vous n’évoquez pas l’affaire de « ceux de Tarnac » : l’inculpation de Julien...

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