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Éditeur Une maison comme Unes

octobre 2018 | Le Matricule des Anges n°197 | par Philippe Savary

Éditeur de littérature et de poésie, Unes a su marquer sa différence. Et réussir sa succession. Avec discrétion, l’enseigne publie son 300e livre.

Parisien d’origine, François Heusbourg est né la même année que la maison d’édition qu’il dirige. En 2013, il reprenait les rênes de Unes, fondée par Jean-Pierre Sintive en 1981, en sommeil depuis 2002. « Un bel exemple de transmission », reconnaît le jeune éditeur, également poète et traducteur. Il dit ça avec une émotion non feinte. Lancée avec Le Visage volé, de Jean-Louis Giovannoni, cette discrète maison de caractère, reconnaissable à sa maquette épurée, son exigence typographique, sa vignette de couverture, accueille des voix poétiques qui comptent. Son catalogue s’apparente à une petite bibliothèque personnelle. La poésie française voisine avec la poésie du monde entier : José Angel Valente, Antonio Porchia, Salvatore Quasimodo, Fernando Pessoa, Geoffrey Squires. François Heusbourg poursuit donc l’histoire : découvrir de nouveaux auteurs, visiter les langues étrangères. Ce mois-ci, Unes publie Venise, de Jean-Gilles Badaire, et La Jérusalem d’or, de Charles Reznikoff, dans une traduction d’André Markowicz. Ce sont respectivement ses 300e et 301e livres. Rencontre à la galerie-librairie Arts 06, à Nice, siège social des éditions.

François Heusbourg, Jean-Pierre Sintive semblait plutôt rassuré lorsqu’il vous a confié en 2013 les Éditions Unes. « Nous écoutons les mêmes disques, nous buvons le même whisky », disait-il. Partagiez-vous la même confiance ?
Je n’avais aucune expérience de l’édition. Je suis devenu éditeur du jour au lendemain, si l’on peut dire. Je connaissais en revanche le monde du livre. J’ai grandi au milieu des livres. Ma mère dirigeait une librairie à Tours. J’ai travaillé ensuite pendant huit ans au département des « Cartes et plans » de la BNF, avant d’ouvrir en 2008 cette galerie d’art.
J’avais organisé ici une exposition de Stéphanie Ferrat, la compagne de Jean-Pierre Sintive. Et du coup, on est devenus amis.
Les Éditions Unes tenaient une place importante dans le paysage de la poésie contemporaine. Jean-Pierre a eu de grandes fidélités et fait de belles découvertes. Il pouvait aimer à la fois Roger Giroux et William Carlos Williams, ou publier ce merveilleux livre, l’Altaigle de Vicente Huidobro, qui est strictement à l’opposé de la poésie dense et ramassée qu’on retrouve dans le catalogue. Et puis, il a publié les poésies complètes de Bernard Lamarche-Vadel, un écrivain très turbulent que j’adore… Nous sommes assez complémentaires. Je me suis passionné pour la poésie française écrite entre 1900 et 1950, alors que Jean-Pierre est imbattable sur le demi-siècle suivant (rires).
Bref, un jour d’août 2012, entre deux verres de vin, Jean-Pierre m’a proposé de reprendre la maison d’édition. J’ai dit oui. Dix mois plus tard, les quatre premiers livres sortaient à l’occasion du Marché de la poésie à Paris.

La question de la légitimité s’est-elle posée ?
Ça a été tellement vite… La question ne s’est pas posée. J’ai appris à faire un livre. Par chance l’imprimeur...

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