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auteur Valérie Rouzeau

A propos

L'odeur du temps Alors qu’elles font paraître un nouveau recueil de Valérie Rouzeau, les éditions de La Table ronde rééditent un splendide récit de Christian Bachelin dont elle est la légataire universelle. Hommage. À la fin de son nouveau livre de poésie, Sens averse (répétitions) que publie ces jours-ci La Table ronde, Valérie Rouzeau évoque les emprunts effectués pour l’occasion à quelques poètes. Dans cette liste, le nom de Christian Bachelin ne surprend pas, tant l’auteur de Neige exterminatrice a compté pour celle qui a écrit Neige rien. D’ailleurs, simultanément, les mêmes éditions de La Table ronde rééditent un magnifique récit en prose du poète et romancier picard, disparu il y a bientôt quatre ans : Soir de la mémoire. Sous couvert d’évoquer les derniers jours de sa mère et le fantôme du...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

Friture au bord de la piscine

Dix-neuf morts dont le kamikaze (…) un brillant diplomate de cinquante-cinq ans (…) la moyenne est tombée à quatre nœuds (…) rejoindre les intermittents du spectacle s’il le faut (…) quoiqu’encore il faille se méfier de notre rationalité suffisante (…) très souvent on ne peut pas traduire sa douleur intime (…) broder dans la poudre de méduse (…) un requin drôle (…) écoute ça (…) cette...
septembre 2003
Le Matricule des Anges n°46

L’alarme et les mots

Le double succès de Pas revoir et de ses traductions n’empêchent pas Valérie Rouzeau de voir rouge. Avec Neige rien, recueil d’admirables poèmes courts, sa colère l’ouvre au monde. Impressionnante. Valérie Rouzeau a émis le souhait de vivre en poésie. Depuis la publication de Je trouverai le titre après en 1984 et la création d’une revue éphémère, Le Squelette laboureur (Nevers, 1990-1991), elle y est parvenue. Admettons qu’elle est obstinée. Elle fréquente les hôtels, les gares, les écoles et les ateliers d’écriture plus que cet appartement parisien où elle écrit. Sa vie pourtant est...
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31

Ouvrages chroniqués

Ephéméride
de Valérie Rouzeau
2020
Avec Éphéméride, Valérie Rouzeau entrouvre sa fabrique intime d’écriture. On y voit battre un cœur gros, irrigué par un sang fait des voix venues de l’enfance et des livres. Vivifiant. Certes, l’éditeur a tenu à inscrire au fronton du nouveau livre de Valérie Rouzeau le mot « poésie », mais Éphéméride est un livre qu’on devrait pouvoir mettre entre les mains de tous les lecteurs que la poésie effraie, intimide, ennuie. Entre journal de bord, carnets intimes et fabrique du poème, le nouvel opus de la poète (elle n’aime pas le mot poétesse) est avant tout un livre enthousiasmant. Peut-être parce qu’on y fait la rencontre émouvante d’une belle personne et de toutes les belles voix qui l’habitent, celles de poètes d’hier et d’aujourd’hui, de compagnons de route et de...
Thierry Guichard
juin 2020
Le Matricule des Anges n°214
Va où
de Valérie Rouzeau
2002
À chaque recueil, la poétesse Valérie Rouzeau invente une langue neuve. Dans Va où les longs vers vont vite pour faire que la vie décolle et s’abouche à la poésie. Bienvenue en poévie. Si on ne peut pas dire d’un écrivain qu’il apparaît comme un des grands du siècle à venir sans passer pour un flagorneur péremptoire, qu’il nous soit permis du moins de penser qu’il en est ainsi de Valérie Rouzeau. Et essayons de voir ce qui provoque ce sentiment. Certes, cette poétesse n’a pas, à ce jour, une oeuvre bien volumineuse. Trois recueils seulement figurent dans sa bibliographie. Et trois livres de traductions de Sylvia Plath et William Carlos Williams. Ce n’est pas beaucoup, mais il faut ajouter aussitôt que la jeune fille n’a que 35 ans et qu’ont disparu de sa bibliographie...
Thierry Guichard
juin 2002
Le Matricule des Anges n°39
Pas revoir
de Valérie Rouzeau
1999
Avec une langue qui bafouille quand elle ne s’attache pas aux balbutiements de l’enfance, Pas revoir dévoile l’émotion d’un deuil indicible. On sait le langage inadéquat à dire le monde. Les mots seulement capables de circonscrire une émotion sans jamais parvenir à en révéler ni la profondeur ni la violence. Face à une expérience indicible, comme ici la mort du père, il ne resterait donc que le silence, une parole mensongère (à dire autre chose que ce à quoi on s’est attaché) ou un maladroit balbutiement. Valérie Rouzeau a choisi cette dernière solution. Encore que choisir pas plus que solution ne sont des termes appropriés. À la lire, ce balbutiement, ces trébuchements de la langue semblent s’être imposés à elle comme parfois...
Thierry Guichard
août 1999
Le Matricule des Anges n°27
Patiences
de Valérie Rouzeau
A pas même trente ans, Valérie Rouzeau débroussaille les pages des mots en trop comme si elle n’avait fait que ça dans sa vie. Sa poésie pèse juste ce qu’il faut d’encre pour ouvrir de longs silences qui parlent plus que de vaines figures lyriques. Ironiques parfois « Peut-on retarder novembre/ dérégler toutes les horloges ?/ elle se pose de ces questions », graves souvent « Pourquoi font-ils cela/ les miroirs/ des visages vieux ? », ses poèmes retrouvent dans d’infimes détails la silhouette d’une grand-mère aujourd’hui disparue. Placé sous le signe de la neige Patiences apparaît comme...
Thierry Guichard
juin 1995
Le Matricule des Anges n°12