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Le Matricule des Anges
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La rédaction Xavier Person

Articles

Il n'y a rien à dire sur un livre À partir du surgissement d’images venues souvent de l’enfance, mais sans verser dans les clichés poétiques, la poésie d’Emmanuel Hocquard est le récit d’une histoire qui n’est pas son histoire. Cinq livres sont posés sur la table, pas n’importe lesquels. Nous les avons choisis ensemble. Le mieux sans doute, on le comprendra à la fin de l’entretien, aurait été de n’en rien dire, mais il fallait bien dire quelque chose. Emmanuel Hocquard parle lentement, on sent qu’il s’applique à penser à ce qu’il dit, à penser à ce que cela veut dire que de dire quelque chose. Il y a parfois des blancs dans la conversation. Les cinq chats de la maison font souvent irruption, notamment nommés Fleur, Zorro, Bernardo (qui se trouve être la mère de Zorro !). Le poète ne se prive pas de les...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

Terre sentinelle

de Fabienne Raphoz

Bleus adorables

L’ornithologie est un art poétique pour Fabienne Raphoz qui poursuit dans Terre sentinelle une œuvre sensible aux couleurs du monde. Dans Terre sentinelle, Fabienne Raphoz propose une suite de poèmes bleus, écrits à partir du bleu et pour le bleu, dont le bleu est le sujet. Comment dire ? Littéralement, un décentrement s’opère, par lequel c’est la couleur même qui semble en devenir le sujet, comme s’il s’agissait dans chacun de ces poèmes, non pas simplement de voir le bleu ou même, mieux, de voir bleu, mais bien plutôt de...
février 2014
Le Matricule des Anges n°150

Ayaï ! cri de la littérature

de Adel Abdessemed , Hélène Cixous

Post mortem

Dans Ayaï !, Hélène Cixous s’avance au point le plus ultime de son écriture, toujours encore, à jamais et pour toujours. Je n’ai pas lu un livre et il faudrait que j’en dise quelque chose ? J’ai lu Ayaï, le dernier livre d’Hélène Cixous, je le lisais et je ne le lisais pas, je n’étais pas celui qui lisait le livre que je lisais, comment dire ? Ayaï est un cri, « Ayai ! Ayaï ! », c’est le cri d’Ajax et sa plainte. Un livre peut-il n’être qu’un cri, une interjection, « hélas », « adieu », « hé », « ne m’oubliez...
janvier 2014
Le Matricule des Anges n°149

Paradis des enfants

Apprenez à lire la poésie de Philippe Beck. Apprivoisez vos antipathies, explosez vos affinités. Cher Philippe Beck, Je lis dans le poème 7 de Déductions le mot « antipathie », c’est à partir de là que je vous lis : « Cf. est élan antipathique par légère tranquillité de la référence, et non par utile lenteur de la peine. » Antipathie n’est pas anti-pathos. Un pathos antipathique ? Un problème avec votre poésie ? Une réticence ou une résistance ? Je lis vos poèmes dans un sentiment...
juillet 2005
Le Matricule des Anges n°65

Pas vu pas pris

Les poèmes de Jean-Marc Baillieu jettent de la poudre aux yeux : regardez, il n’y a rien à voir ! Au discours, substituons franchement et hardiment la liste. La liste expose les faits sous une forme brève et commode, claire et frappante », cette citation de Valéry Larbaud que vous inscriviez au dos de Poudre de riz sonore (Le bleu du ciel, 2001), permettez, cher Jean-Marc Baillieu, qu’avec hardiesse et franchise je l’applique à Gu Wei Jin Yong. Que mon discours, je l’égrène en poudre de...
novembre 2004
Le Matricule des Anges n°58

Quartier libre – chronique

Chorégraphie de ma voisine Pourquoi continuer à écrire cette chronique ? Au fond de moi, vous l’aurez deviné : la sensation que tout cela est peine perdue, il n’y a rien à attendre, ou plutôt il n’y a qu’à attendre, sachant que ce qui arrivera, ce qui adviendra par la littérature se joue ailleurs, cela n’a rien à voir avec ce que nous attendons dans nos vies, pour nos vies, et pourtant si, cela a à voir. Comment dire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi encore écrire des livres, pourquoi en lire et en parler ? Pendant un temps nous avions une voisine étrange dans notre immeuble. Elle ne parlait jamais à...
mars 2018
Le Matricule des Anges n°191

Le regret des étoiles

Tous ces livres qui s’accumulent, se dit-on parfois, ces bibliothèques surchargées, ces piles vacillantes. Pourquoi lire un livre en plus ? En ajouter un à la liste de ceux que nous avons lus, pour quoi faire ? De quoi avons-nous peur, à ériger ces murs de livres ? Quelle béance voulons-nous combler ? De quel vertige espérons-nous nous déprendre ? Lire serait-il devenu un but en soi, un...
février 2018
Le Matricule des Anges n°190

Tout le monde se ressemble

Cher Patrick Modiano, Cela fait longtemps que j’hésite à vous écrire. Durant toutes ces années, je n’ai pas cessé de me perdre et de me retrouver dans vos livres. De l’un à l’autre, j’avançais dans un léger brouillard, comme certains matins d’hiver aux abords de la Seine. Parfois j’entr’apercevais des lueurs. De quoi essayais-je de me souvenir en vous lisant ? De vos autres livres ? De ce...
janvier 2018
Le Matricule des Anges n°189

Courrier du lecteur – chronique

Star Ac Comment devenir une légende ? Qu’est-ce que la sainteté moderne ? Lire Frédéric Boyer et Christophe Fiat ou relire Gertrud Stein ?. Comme elle le dit quelque part dans son Autobiographie de tout le monde, pour Gertrud Stein être un saint consistait à se tenir immobile, dans une sorte d’immobilité béate, libéré de tout agir, n’ayant qu’à être soi, tel qu’en soi-même. On conçoit dès lors que pour elle, raconter une histoire, faire le récit d’une vie ne soit pas tant s’en tenir à une progression depuis un début jusqu’à une fin, que répéter, revenir, s’animer dans toutes les directions, tourner mais pas en rond, car on ne repasse jamais exactement par le même point, s’écarter du centre et puis y revenir, mais pas...
novembre 2005
Le Matricule des Anges n°68

Drôle de drame

Dans le décor fait un petit livre jubilatoire d’un film qui ne se fera peut-être pas et d’un roman qui peine à s’écrire. Dans le décor est un livre dont la fin est vraiment belle et qui rien que pour ça mérite d’être lu jusqu’au bout, même si on ne comprend pas toujours où l’histoire nous mène, même si parfois, franchement dans le décor, on se demande si le roman qu’on lit est bien le roman qu’on se croyait en train de lire, tant les bifurcations sont vives, tant la fiction ici, film dans le roman, roman dans...
octobre 2005
Le Matricule des Anges n°67

Maudit Bic

Qu’est-ce qu’un phallus clownesque ? Pourquoi les baleines sont-elles maudites ? Vous manque un mot, lequel ?. À deux reprises, dans le mouvement proprement métastatique en quoi consiste Vertig, dans ce dysfonctionnement fictionnel généralisé en quoi consiste ce roman du cancer en l’état très avancé, cancer de l’utérus de la mère du narrateur, cancer également d’une autre femme aimée et morte elle aussi, à au moins deux reprises on a noté qu’apparaissait dans ce vertige sans e (sans eux aussi bien,...
septembre 2005
Le Matricule des Anges n°66