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Le Matricule des Anges
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La rédaction Xavier Person

Articles

Il n'y a rien à dire sur un livre À partir du surgissement d’images venues souvent de l’enfance, mais sans verser dans les clichés poétiques, la poésie d’Emmanuel Hocquard est le récit d’une histoire qui n’est pas son histoire. Cinq livres sont posés sur la table, pas n’importe lesquels. Nous les avons choisis ensemble. Le mieux sans doute, on le comprendra à la fin de l’entretien, aurait été de n’en rien dire, mais il fallait bien dire quelque chose. Emmanuel Hocquard parle lentement, on sent qu’il s’applique à penser à ce qu’il dit, à penser à ce que cela veut dire que de dire quelque chose. Il y a parfois des blancs dans la conversation. Les cinq chats de la maison font souvent irruption, notamment nommés Fleur, Zorro, Bernardo (qui se trouve être la mère de Zorro !). Le poète ne se prive pas de les...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

Encore merci

Le dernier amour sera-t-il le premier ? Le dernier roman de Christian Gailly est-il son premier ?. Ne vous laissez pas impressionner, cher Christian Gailly, par ceux qui, vaguement réticents, auraient tendance à murmurer que, bon, vos romans, tout de même, c’est toujours un peu mince et surtout toujours un peu la même chose, toujours la même chanson, la même mince histoire d’amour, de jazz, toujours les femmes et toujours lui, l’homme et son désir des femmes inassouvi et la musique,...
octobre 2004
Le Matricule des Anges n°57

Antonia Bellivetti

de Nathalie Quintane

Kit Kat

Roman cubiste nouille, « Antonia Bellivetti » de Nathalie Quintane propose une sorte de poétique de la débilité. D’accord, chère Nathalie Quintane, vous vous mettez au roman, au vrai roman, qui plus est au roman pour la jeunesse (même si vous avez raison de préciser qu’Antonia Bellivetti est destiné aux adultes). D’accord, le réalisme ici se fait social, le naturalisme plus vrai que nature. C’est entendu, Antonia, votre adolescente de banlieue n’échappe à aucun des clichés du genre, elle est en tant que...
septembre 2004
Le Matricule des Anges n°56

Pour en finir avec les chiffres ronds

de Enrique Vila-Matas

Finir

À sa manière paradoxale, Enrique Vila-Matas nous livre cinquante-deux chroniques nécrologiques anticonformistes. Ne rien dire n’est pas ne rien écrire, même s’il ne reste rien, aucun détail. Pour rendre hommage à la méthode négative d’Enrique Vila-Matas, qui consiste ici à affirmer sa haine des chiffres ronds en inventant dans cette suite de chroniques nécrologiques des anniversaires bancals, tels les 99 ans d’Artaud, les 422 ans de John Donne ou les 282 ans de Sterne, on ne retiendra dans cette rubrique d’ordinaire dévolue au seul détail d’un livre aucun détail particulier....
juillet 2004
Le Matricule des Anges n°55

Il y a un

de Gabriel Bergounioux

Un et un font deux

Le titre du premier roman de Gabriel Bergounioux ne nomme pas son sujet, non plus que le roman lui-même, indéfini. Un détail aveuglant. Vous lisez le titre d’un livre, vous ne lisez pour ainsi dire rien, vous lisez que vous ne lisez pas, en tout cas rien que vous puissiez vous représenter, rien que vous puissiez voir. Le titre du premier roman de Gabriel Bergounioux n’est pas a priori un très beau titre, loin de là, mais c’est un titre énigmatique, qui retient l’attention plus par ce qu’il cache que par ce qu’il montre. Vous...
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54

Quartier libre – chronique

Chorégraphie de ma voisine Pourquoi continuer à écrire cette chronique ? Au fond de moi, vous l’aurez deviné : la sensation que tout cela est peine perdue, il n’y a rien à attendre, ou plutôt il n’y a qu’à attendre, sachant que ce qui arrivera, ce qui adviendra par la littérature se joue ailleurs, cela n’a rien à voir avec ce que nous attendons dans nos vies, pour nos vies, et pourtant si, cela a à voir. Comment dire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi encore écrire des livres, pourquoi en lire et en parler ? Pendant un temps nous avions une voisine étrange dans notre immeuble. Elle ne parlait jamais à...
mars 2018
Le Matricule des Anges n°191

Le regret des étoiles

Tous ces livres qui s’accumulent, se dit-on parfois, ces bibliothèques surchargées, ces piles vacillantes. Pourquoi lire un livre en plus ? En ajouter un à la liste de ceux que nous avons lus, pour quoi faire ? De quoi avons-nous peur, à ériger ces murs de livres ? Quelle béance voulons-nous combler ? De quel vertige espérons-nous nous déprendre ? Lire serait-il devenu un but en soi, un...
février 2018
Le Matricule des Anges n°190

Tout le monde se ressemble

Cher Patrick Modiano, Cela fait longtemps que j’hésite à vous écrire. Durant toutes ces années, je n’ai pas cessé de me perdre et de me retrouver dans vos livres. De l’un à l’autre, j’avançais dans un léger brouillard, comme certains matins d’hiver aux abords de la Seine. Parfois j’entr’apercevais des lueurs. De quoi essayais-je de me souvenir en vous lisant ? De vos autres livres ? De ce...
janvier 2018
Le Matricule des Anges n°189

Courrier du lecteur – chronique

Star Ac Comment devenir une légende ? Qu’est-ce que la sainteté moderne ? Lire Frédéric Boyer et Christophe Fiat ou relire Gertrud Stein ?. Comme elle le dit quelque part dans son Autobiographie de tout le monde, pour Gertrud Stein être un saint consistait à se tenir immobile, dans une sorte d’immobilité béate, libéré de tout agir, n’ayant qu’à être soi, tel qu’en soi-même. On conçoit dès lors que pour elle, raconter une histoire, faire le récit d’une vie ne soit pas tant s’en tenir à une progression depuis un début jusqu’à une fin, que répéter, revenir, s’animer dans toutes les directions, tourner mais pas en rond, car on ne repasse jamais exactement par le même point, s’écarter du centre et puis y revenir, mais pas...
novembre 2005
Le Matricule des Anges n°68

Drôle de drame

Dans le décor fait un petit livre jubilatoire d’un film qui ne se fera peut-être pas et d’un roman qui peine à s’écrire. Dans le décor est un livre dont la fin est vraiment belle et qui rien que pour ça mérite d’être lu jusqu’au bout, même si on ne comprend pas toujours où l’histoire nous mène, même si parfois, franchement dans le décor, on se demande si le roman qu’on lit est bien le roman qu’on se croyait en train de lire, tant les bifurcations sont vives, tant la fiction ici, film dans le roman, roman dans...
octobre 2005
Le Matricule des Anges n°67

Maudit Bic

Qu’est-ce qu’un phallus clownesque ? Pourquoi les baleines sont-elles maudites ? Vous manque un mot, lequel ?. À deux reprises, dans le mouvement proprement métastatique en quoi consiste Vertig, dans ce dysfonctionnement fictionnel généralisé en quoi consiste ce roman du cancer en l’état très avancé, cancer de l’utérus de la mère du narrateur, cancer également d’une autre femme aimée et morte elle aussi, à au moins deux reprises on a noté qu’apparaissait dans ce vertige sans e (sans eux aussi bien,...
septembre 2005
Le Matricule des Anges n°66