collection Poésie Gallimard
Ouvrages chroniqués
Pages d’atelier 1917-1982
de
Francis Ponge
2005
Lmda N°63
Rencontre avec quelques-uns des mille et un dessous d’une œuvre qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Entre retrouvailles et découverte.
Voici donc des inédits de Francis Ponge (1899-1988), un peu plus de quinze ans après sa mort. Il va falloir s’y habituer : on annonce déjà un Album amicorum, dédicaces à paraître chez Gallimard. Ponge n’a pas fini d’être actuel.
Tout ce qui a reçu l’aval de Ponge pour la publication se trouvant à ce jour réuni dans les deux volumes des Œuvres complètes de la Pléiade, c’est dans le monstrueux...
Presser les Ponge
mai 2005
La Physique amusante
de
Jacques Réda
2009
Lmda N°104
Sous le terme de physique amusante, on connaissait les expériences de Duchamp s’intéressant à la forme prise par un fil d’un mètre de long tombant d’un mètre de haut sur une surface plane. Tout aussi amusant, le malicieux hommage que rend Jacques Réda aux « maîtres des quanta », à « ces vertigineux poètes de notre temps » que sont les physiciens. Lui qui fut si souvent près d’entrer « dans...
Physique amusante
juin 2009
Place au cirque
de
Gilles Ortlieb
2002
Lmda N°39
Avec Gilles Ortlieb, la poésie pourrait bien devenir populaire. Cet arpenteur des territoires et des livres sait trouver les accords qui rendent un peu plus habitable notre monde.
Dire ce qu’est la poésie de Gilles Ortlieb n’est pas aisé. Non qu’elle nous plonge dans des formes étonnantes ou nous entraîne dans l’exploration d’un lexique exotique. C’est tout le contraire. Sans pathos, ses poèmes s’équilibrent au plus juste d’une vision quotidienne (d’un paysage bruxellois par exemple) et cet équilibre-là, pesé au plus fin trébuchet, repose sur de longs vers et une...
L’or des humbles
juin 2002
Poèmes 1957-1994
de
Ted Hughes
2009
Lmda N°105
De la puissance primitive de Ted Hughes aux hantises de Sylvia Plath, l’univers singulier de deux œuvres majeures.
Personnage romantique à la façon du Heathcliff des Hauts de Hurlevent, Ted Hughes (1930-1998) voit enfin l’essentiel de son œuvre réuni dans Poèmes 1957-1994. Du Faucon dans la pluie au Chant de pluie pour le Duché, en passant par Lupercal, Wodwo, Journal de Moortown, c’est son génie païen qui s’impose. Loin du penser grec et du sentir chrétien, sa poésie est une invite à entrer dans un...
Doux sang noir
juillet 2009
Les Poètes du Grand Jeu
de
Collectif
2003
Lmda N°44
Ardents, insoumis, désespérés, quelques jeunes gens voulurent incarner la poésie en sortant Le Grand Jeu. Ils en firent l’emblème d’une revue dont une anthologie nous repropose le meilleur.
C’est dans une classe de troisième du lycée de Reims que tout a commencé, en 1922. Ils sont quatre, fous de Rimbaud, autant que soucieux d’absolu et de révolte : Roger Gilbert-Lecomte (« Rog-Jarl »), RenéDaumal (« Nathaniel »), Roger Vaillant (« François » ou « Dada »), Robert Meyrat (« Le Stryge »). Ces « Phrères simplistes », comme ils se surnomment, seront bientôt rejoints par Pierre Minet...
Un diamant noir
mai 2003
Possibles futurs
de
Guillevic
2007
Lmda N°85
Entre « relier », « lierre » et « relire », c’est toujours le même enjeu que vise la poésie d’Eugène Guillevic : surmonter une altérité radicale.
Dix ans après la disparition de l’auteur à l’âge de 90 ans, cette édition substantielle de l’œuvre, munie d’une bibliographie critique, est due à sa femme, Lucie Guillevic-Albertini. Le livre est opulent et tant mieux : on y puise sans l’épuiser, on y goûte longuement, à travers les couches du temps qui l’organisent. La poésie n’est pas le but de la démarche de Guillevic ; elle est son moyen...
S’accrocher
juillet 2007