La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Éditeur Deyrolle Editeur : de l’art et la manière

février 1994 | Le Matricule des Anges n°7 | par Philippe Savary

François-Marie Deyrolle a créé sa maison d’édition à 24 ans. Un pari fou. Poésie, écrits sur l’art, récits, romans composent son catalogue doté d’une cinquantaine de titres. Curiosité et ouverture : credo d’une passion.

Lorsque en 1990, François-Marie Deyrolle décida de créer sa propre maison d’édition, les anges ne durent pas être très nombreux à se bousculer au chevet du nouveau-né. A l’actif du fondateur : une passion débordante pour le livre, et une petite expérience éditoriale chez Séguier et chez Aubier où il se frotte aux premiers comités de lecture, découvre les rapports avec les auteurs et se rend compte que la liberté d’initiative n’est pas une mince affaire. A son passif : peu de moyens disponibles (35 000 F), une situation économique difficile, et un âge (24 ans) dont on ne sait, tout compte fait, s’il renvoie à un acte de témérité ou de douce naïveté.
Pour ce diplômé de l’Ecole du Louvre, la passion aura été finalement bonne conseillère. Au gré de quelques emplois (à la librairie Tschann, à la galerie Maeght, ou comme veilleur de nuit), il donne corps au projet et permet de le faire vivre. Depuis la sortie de ses deux premiers textes, L’Enlèvement des Sabines de Roger Vitrac et Impacts de Guillevic, Deyrolle Editeur présente, aujourd’hui, une cinquantaine de titres à son catalogue, marqué par l’éclectisme (écrits sur l’art, « livres illustrés », poésie, récits…) et un goût prononcé pour la découverte de jeunes auteurs. Ainsi les Christian Birgin, Gérard Lépinois, Alain Lévêque, Olivier-René Veillon, Alain Fleischer prennent place aux côtés des Guillevic, Calaferte, Munier, Pinget, Quevedo. Chez Deyrolle Editeur, « Diversité, liberté, curiosité » n’est pas une devise en carton-pâte. Elle est assumée avec une profonde délectation.
François-Marie Deyrolle nous a reçus dans son appartement, siège également de la maison d’édition, au 25, rue Condorcet dans le 9e arrondissement parisien. L’endroit est clair et tranquille. Peu de livres à première vue. Trois portraits de famille et quelques aquarelles sont accrochés au mur. Juliette Roussel, chargée de la conception graphique, s’affaire sur un ordinateur. Deux chats se reposent à tour de rôle. Entre les volutes de fumée et la sonnerie du téléphone, entretien avec un éditeur affranchi.

Vous avez monté votre propre maison d’édition à 24 ans en publiant des écrits sur l’art. Pourquoi ce choix ?
Pour la simple raison que je n’ai pas de formation littéraire mais une formation en histoire de l’art. A cette époque, je lisais beaucoup de revues, de textes de critiques d’art, et je trouvais qu’il y avait un problème de discours, d’approche. Les gens qui écrivent sur l’art s’en tiennent souvent à des questions historiques ou techniques. Mais pour exprimer en quoi une œuvre est œuvre d’art, il faut, à mon avis, prendre le risque de créer soi-même une nouvelle œuvre. Je me suis rendu compte que ce sont les écrivains, comme Reverdy, Ponge ou Paulhan et son magnifique Braque le patron qui approchaient le mieux, par leur travail d’écriture justement, cet « indicible » qui est le cœur même de l’art.
Vous avez édité de nombreux livres illustrés…
…que je continue toujours...

Cet article est réservé aux abonnés.
Auteurs, critiques, interviews, dossiers thématiques: découvrez tous les contenus du Matricule des Anges.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?