Le Condor, c’est l’intérieur d’un crâne, un univers mental. Au cours d’un de ses voyages, Léo Moran va vivre un cauchemar : une scène de massacre. Les tueurs oublient sur place la tête d’une victime. Choqué, Léo embauche cinq femmes pour leur parler et ne pas devenir fou. Ces femmes, appelées par des numéros (F1, F2…) vont le questionner de manière implacable, aucun mot n’est laissé au hasard. La pièce oscille entre l’enquête policière et la psychanalyse. Le but ? Traquer la vérité que Léo va cacher (et se cacher ?) pendant plus de deux ans. Pour se rendre compte que de nos jours, les hommes sont « atrophiés du sentiment ». Ils ne savent plus qui, du monde ou d’eux est malade. Ce texte est écrit comme une partition. Et toutes les armes, l’humour, le sadisme, la tendresse, l’indifférence, le silence… sont permises.
Actes Sud-Papiers
97 pages, 90 FF
Théâtre Le condor...
décembre 1994 | Le Matricule des Anges n°10
Un livre
Le condor...
Le Matricule des Anges n°10
, décembre 1994.