La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Domaine français Fondu au noir

septembre 1995 | Le Matricule des Anges n°13 | par Alex Besnainou

Voilà une excellente idée qu’a eue Reboux Jean-Jacques directeur des éditions Canaille en rééditant Fondu au noir de…Jean-Jacques Reboux car il eut été dommage de passer à côté de ce roman que l’on peut qualifier de noir, très noir même. Car il ne s’agit pas d’un polar au sens classique du terme avec meurtre, enquête, inspecteur et solution de l’énigme. Nous sommes dans les années 80-90 mais l’atmosphère poisseuse nous ramène au bon temps des chef-d’oeuvres de Jim Thompson ou James Cain, c’est dire que l’ambiance est à la manipulation perverse et à la vamp vénéneuse. Comme toute bonne mise en boîte, celle-ci est impossible à résumer. Disons que Samuel Flicker, journaliste au chômage se voit proposer un petit boulot tout simple pour pas mal d’oseille et que c’est à partir de là « qu’on se fait mener en enfer. » Le reste est à lire d’une traite. Ce qui n’aurait pu être qu’un plagiat des classiques du genre, se révèle grâce à l’écriture débridée et la construction sans faille et machiavélique, une sorte d’hommage haletant en forme de bouquet final à un style qu’on croyait disparu.

Éditions Canaille/revolver
223 pages, 69 FF

Fondu au noir Par Alex Besnainou
Le Matricule des Anges n°13 , septembre 1995.