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Éditeur Les parutions singulières de Tristram

septembre 1996 | Le Matricule des Anges n°17 | par Thierry Guichard

Amateurs de rock, de bonne techno et de football, les animateurs de Tristram ne se singularisent pas dans la profession de par leurs seules passions. Originale en diable leur production est le reflet d’une éflexion permanente. Portrait d’un éditeur polymorphe.

Les parutions singulières de Tristram

À l’écart d’Auch où, l’été sur les terrasses des cafés passe au ralenti, le chemin qui conduit à la maison des éditions Tristram nécessite de conduire avec un doigt sur le klaxon. Pour, à chaque virage, inviter une éventuelle voiture venant en sens inverse à se serrer sur le bas-côté. C’est une route d’agriculteurs qui dessert la maison ; elle a la largeur d’un tracteur. La demeure est d’ailleurs une ancienne petite ferme de vigne, en poutres apparentes. Sur la cheminée de la pièce principale deux rangées de livres témoignent du détournement des activités de la maison. Un piano s’appuie contre un mur, d’autres livres sont rangés dans des caisses de bouteilles de vin : Sylvie Martigny et Jean-Hubert Gailliot s’apprêtent à quitter les lieux pour une nouvelle demeure, un ancien poste de douane, à quelques jets de pierres de là.
Ces deux là ont travaillé ensemble de 1983 à 1986, dans un studio de recherche en informatique musicale, à LIMCA où ils étaient administrateurs. Une activité qui a couvert dès le début d’autres champs que la musique, avec, notamment, en 1983 l’invitation lancée à Valère Novarina. Ce passé a son importance : les deux éditeurs ont gardé le goût de monter des projets, ils font des livres comme d’autres organisent des festivals. Et ils surprennent souvent dans leur manière de mettre en valeur un texte. Ainsi a-t-on vu Jean-Hubert Gailliot, suspendu par les pieds à la poutre de la Halle aux grains d’Auch pour une lecture-happening qui lui fera descendre le sang à la tête.
En 1985, toujours dans le cadre de LIMCA, nos deux amis invitent Maurice Roche et l’on voit déjà se construire la cohérence de la future maison d’édition. Celle-ci sera le fruit d’un long mûrissement. Les années 1986-1987 seront celles de la réflexion ; on aurait envie de dire celles de l’utopie. Ils sont quatre, parfois cinq, à former l’équipe qui va lancer les bases éthiques et théoriques de Tristram. « Ainsi, précise Jean-Hubert Gailliot, nous avions décidé qu’il ne fallait pas faire une maison d’édition de plus. Il fallait faire quelque chose de tout autre. Nous ne voulions pas faire que des livres : des œuvres très particulières ne trouvent pas leur forme adéquate dans le livre, par exemple Le Graphe d’Hubert Lucot. Nous avions établi aussi qu’il fallait que la maison d’édition bouge, se modifie en fonction de chaque objet publié afin qu’il soit le mieux représenté. Donc pas de collection. Enfin, l’outil économique devait se constituer en fonction du projet comme c’est le cas dans l’animation culturelle. Cette idée vient de Godard qui disait : »Je monte une entreprise chaque année, qui ne dure que quelques mois et qui n’a qu’un objet : produire un film«  ».
Sylvie Martigny, elle, évoque un modèle : celui de la maison de production de disques Nato dirigée par Jean Rochard « sorte de Cassavetes du disque ». Il n’est pas inintéressant de voir, qu’à cette époque, l’influence...

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