La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Entretiens François Caradec : le régent rousselien

juillet 1997 | Le Matricule des Anges n°20 | par Éric Dussert

Excellent connaisseur de la littérature Belle-Époque, François Caradec explore depuis vingt ans la biographie de nos grands écrivains. Après Lautréamont et Allais, il détaille dans une nouvelle édition les étranges alchimies de Raymond Roussel.

Œuvres complètes V 1 : Seine

Ses affinités avec Alphonse Allais sont légendaires. Outre qu’il dispose d’une identique moustache blanche et d’un profil ressemblant, François Caradec possède cet air de sérieux qui cache mal un sourire naissant. Ce vaillant érudit dont les livres ont acquis le statut de références est aussi la modestie incarnée. Intarissable lorsqu’il lui est offert d’évoquer Allais ou Jarry, il passe sa propre personne sous silence. Ce que nous ne lui permettrons pas puisqu’il est un guide rare, un authentique découvreur de talents… posthumes il est vrai. Grâce à lui, Gabriel de Lautrec, Eugène Mouton ou Chavette bénéficient d’un retour de flamme, le cachet Caradec faisant foi.Membre de l’Oulipo, pataphysicien, François Caradec fait à la fois figure de chercheur très sérieux et de bon vivant aguerri. Son intérêt pour le spectacle populaire (Le Café-concert, Hachette 1980), la bande dessinée, l’argot ou les pastiches (La Farce et le sacré, Casterman 1977) l’ont conduit au coeur de littératures en jachère que nul universitaire ne fréquentait. Ainsi vit-on paraître un essai de philosophie canine (Nous deux mon chien, Horay 1983) ! Collaborateur des Cahiers Lautréamont et de Bizarre, il était destiné à s’interroger sur la magie de Raymond Roussel, ses fameux rails en mou de veau et autres vers joueurs de cithare… Et puisqu’en 1946 Jean Ferry destinait « Roussel au paradis », visite au purgatoire.

Qu’est-ce qui justifie une nouvelle édition de votre biographie de Raymond Roussel ?
La première version a été publiée en 1972. Depuis j’ai ruminé. Cela fait vingt-cinq ans de lectures en plus, de relectures, d’idées. D’autre part, la Bibliothèque nationale a reçu en 1989 des cartons de déménagement déposés par une entreprise de garde-meubles. Ce don consistait en manuscrits inédits et on y a trouvé les états successifs de tout ce qu’a publié Roussel. Pour son premier roman en prose, les Impressions d’Afrique, on arrive à suivre tous les états successifs. C’est rarissime. Sur le plan biographique il y a les papiers de sa mère, de son frère, toute la correspondance qu’il a reçue, environ cinq cents lettres, une valise entière de photos… J’ai publié un volume de 400 pages où j’aurais pu en faire dix.

Face à cette masse de documents qu’elles ont été vos difficultés ?
La difficulté a été de faire vivre quelqu’un dont je connais maintenant beaucoup trop de choses. Je sais par exemple le nom de sa nourrice et j’ai sa photo. Je savais aussi par des gens de sa famille et par Michel Leiris qu’il avait été victime de chantages. J’ai pu en trouver des traces. On comprend que ce garçon multimillionnaire qui aurait pu se passer de service militaire par les relations de sa mère a été au contraire protégé par l’armée. C’est, comme on le sait, une grande famille… Mais il y a longtemps que j’ai perdu le contact avec cette entreprise.

Vous révélez également la « méthode » de Raymond Roussel
En fait, il utilise le calembour et...

Cet article est réservé aux abonnés.
Auteurs, critiques, interviews, dossiers thématiques: découvrez tous les contenus du Matricule des Anges.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

LMDA PDF n°20
4,00