La quête de l’invisible, essayer de voir ce que l’on ne voit pas, entendre ce que l’on n’entend pas pour aller au-delà des choses. Tel est le chemin que nous propose Yves Namur (poète Belge né en 1952) dans son nouveau recueil de poèmes Figures du très obscur. Cette poésie s’offre à la réflexion philosophique avec une teinte de mysticisme : « ces longues branches de l’arbre/ Que je regarde,/ S’approchent-elles vraiment/ Des voix du Très-Haut ?/ Ou sont-elles simplement là/ Pour témoigner de l’éphémère/ Et de l’infinie beauté/ Du vent ? » Beaucoup de poèmes prennent la forme d’interrogation. L’auteur n’apporte pas de réponse et laisse libre le lecteur de son interprétation. Cette somme de pensées sur l’existence, nous ramène à « ce peu de chose » qui forme la vie. Yves Namur se questionne alors de savoir si ce « peu » a la possibilité de devenir la source du poème.
Éditions Phi
139 pages, 75 FF
Poésie Figures du très obscur
septembre 2000 | Le Matricule des Anges n°32
| par
Stéphane Branger
Un livre
Figures du très obscur
Par
Stéphane Branger
Le Matricule des Anges n°32
, septembre 2000.