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Théâtre Contestation ludique

avril 2001 | Le Matricule des Anges n°34 | par Laurence Cazaux

Rien pour Pehuajo, Adieu Robinson

Personnage multiple, un peu belge de naissance, énormément latino-américain par la nationalité de ses parents argentins et par son engagement politique autour de Cuba et du Nicaragua, français par sa culture et sa naturalisation, Julio Cortazar (1914-1984) est surtout connu pour ses romans et ses nouvelles. Les deux pièces traduites dans cet ouvrage (sur les cinq qu’il a écrites) ont été rédigées respectivement en 1950 (Rien pour Pehaujo ) et en 1977. Très différentes dans leur facture, toutes deux sont animées d’une même vitalité et d’un grand sens de l’ humour.Dans Rien pour Péhuajo, Cortazar oppose, dans une étrange partie d’échec, une jeunesse pour qui la révolte est encore possible, à plusieurs représentants de la société, tenants de l’ordre établi. L’action se situe dans un restaurant au cours d’un déjeuner. Jouant avec l’absurde, Cortazar dénonce les règles du jeu de la société de façon burlesque. L’absorption ou non d’une glace à la vanille et au chocolat par le juge va devenir un enjeu capital, une question de principe, le juge ne devant pas manger le jour où un condamné vient d’être décapité…
Adieu Robinson est une suite au célèbre roman de Daniel Defoe. Des siècles plus tard, Robinson et Vendredi reviennent sur leur île, devenue surpeuplée et ultra modernisée. Cortazar fait prendre à Vendredi sa revanche sur Robinson. Dans cette dualité entre l’homme civilisé et l’homme sauvage, l’écrivain prône la non-uniformisation avec les pays occidentaux afin de garder sa propre identité culturelle. La pièce, plus directement politique, recèle moins d’inventions. La force de Cortazar est de créer un univers singulier, en humour et en décalages, avec un regard porté sur le monde drôle et contestataire à la fois.

Rien pour Pehuajo
Adieu robinson

Julio cortazar
Traduit de l’espagnol (argentin)
par Françoise Thanas
Théâtrales - 76 pages, 82 FF

Contestation ludique Par Laurence Cazaux
Le Matricule des Anges n°34 , avril 2001.