La Polygraphe N°20-21

On ne répétera jamais assez que La Polygraphe est une des plus riches revues vivantes. Sur plus de trois cents pages, avec une grande ouverture d’esprit, cette livraison donne une nouvelle radiographie des « poésies.proses. » d’aujourd’hui. Des auteurs familiers de la maison -Barret, Dextre, Laupin, Bénézet- se joignent à de nouvelles figures, aperçues çà et là, que l’on retrouve avec plaisir. Ainsi de Virginie Lalucq -« broken sentence/ phrasé soldatesque »-, en finissant (?) avec « l’idée je-ne-suis-pas-un-homme », ou de Florence Pazzottu et ses inconférences, clin-d’oeil à Cummings, tentant de « rayonner » « là où se dérobe, ce quoi que je ne sais nommer, pardon du peu ». Un fort cahier critique, aussi.
La Polygraphe No20/21
304 pages, 16 € (105 FF)
(157, Carré Curial 73000 Chambéry)