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Éditeur La Cigogne et la Licorne

janvier 2004 | Le Matricule des Anges n°49 | par Eric Naulleau

Quinze ans, dans la vie ou dans l’édition, c’est l’âge de l’indépendance. Ancienne d’Actes Sud, Sabine Wespieser vole aujourd’hui de ses propres ailes et sous son propre nom.

Sabine Wespieser ou l’anti-destin. « Je suis née à Mulhouse en 1961 dans un milieu catholique alsacien qui me préformatait pour devenir enseignante, avoir des enfants et vivre au village » résume l’intéressée, avant d’enfoncer le clou : « Au village dont sont originaires tous mes grands-parents. Le métissage, connais pas. » La petite Sabine, future éditrice de prose albanaise, syrienne ou encore irlandaise, saute bientôt dans la voiture jaune de Oui-Oui, l’un de ses plus anciens souvenirs de lecture, et quitte les chemins trop balisés pour la voie de dégagement littéraire : « Je préférais passer mes jeudis puis mes mercredis à bouquiner plutôt qu’à jouer avec les copines. Tout y est passé… et dans le bon ordre : bibliothèque rose, bibliothèque verte, contes et légendes, Balzac à 13/14 ans, Stendhal à 15, rien que de très normal quoi… » Ce qu’il reste de ses premières amours de papier ? « Il me semble que c’est avec La Chartreuse de Parme que j’ai compris pour la première fois en quoi consistait la littérature, en quoi consistait l’évasion romanesque, comment une langue investissait un sujet un phénomène d’ordre alchimique. J’ai lu toute la nuit, complètement emportée. J’adore qu’on me raconte des histoires. » Le passage au présent n’a rien de fortuit. Sabine Wespieser conçoit toujours son activité comme un exercice d’admiration (« Si je reçois un manuscrit bien ficelé, mais dont je me dis que j’aurais été capable de l’écrire, ça ne m’intéresse pas »), une manière de retrouver les émotions passées. D’où la priorité accordée au plaisir du texte pour peu que la lectrice se laisse emporter par le flot d’encre, l’éditrice plonge à son tour, convaincue que le livre trouvera en définitive les mille ou deux mille lecteurs nécessaires à l’équilibre des comptes et à la poursuite de l’aventure. Illustration emblématique avec l’un des trois premiers livres publiés à l’enseigne de Sabine Wespieser Éditeur, La Vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par lui-même de Diane Meur, dont notre professionnelle aguerrie néglige l’aspect monumental (plus de six cents pages), notoire facteur de risque aggravant dans la pathologie éditoriale, pour ne retenir que « la formidable désinvolture d’un roman historique qui se joue de tous les codes. J’ai trouvé ce livre parfait dans son genre. Et c’est ce qui me plaît, les bouquins parfaits dans leur genre. Je n’ai aucun désir de créer une école littéraire. » De fait, Diane Meur ouvrit le bal de la fausse débutante en compagnie de Vincent Borel, lequel passait pour l’occasion de l’autofiction trash à une vie de Lully à la première personne (Baptiste), et de Robert Belleret, ce dernier pour la drôle de chronique d’une enfance dans les années 50 (Les Bruyères de Bécon). Diversité revendiquée des genres, des écritures et des époques.
« Ce qui m’intéresse, c’est la cohérence entre une
forme et un fond. Ce qui m’importe, c’est qu’un
texte soit intègre, qu’il ne sonne pas faux. »

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