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Dossier Dominique Mainard
Ce qui reste de Brocéliande

septembre 2004 | Le Matricule des Anges n°56 | par Thierry Guichard

Le Ciel des chevaux est un roman qui réserve quelques surprises. Il serait donc inconvenant de trop en dire. Comme dans ses précédents livres, romans ou recueils de nouvelles, l’histoire ici est constituée d’une série de strates, limons déposés par ce que la fiction véhicule et qu’une relecture seule permet d’identifier.
La narratrice Lena (pour Hélène) vit dans une ville nouvelle avec son mari Adem et son fils Melih (beau personnage d’enfant). Elle apprend un jour qu’un vagabond s’est installé dans le parc de la ville dont une partie est restée sauvage. Aussitôt, elle devine de qui il s’agit. Lena a un passé confus, une histoire familiale faite de bracelets de ronces et de rêves envoûtants. Celui auquel elle s’adresse, en un tutoiement qui pourrait parfois être une prière, en est issu. Le cœur bouleversé, l’amour aux poings, Lena s’engage alors dans la redécouverte de l’homme auquel la vie l’avait arrachée. Adem la voit se débattre avec ses démons, Melih, dont la sagesse enfantine est un trésor, tente de l’aider à accoucher de ses secrets. Des scènes de l’enfance remontent à la surface comme des visages de noyés que le ciel appelle. Entre le monde où elle vit, fait d’obligations familiales ou sociales et la forêt où elle aimerait s’enfoncer, Lena pourrait se perdre et perdre ceux qu’elle aime : Carmine, le peintre aveugle qui habite l’appartement du dessous, Melih l’enfant qui dépose ses secrets sous l’oreiller et Adem qui déjà l’a sauvée. Mais peut-on choisir d’être qui on n’est pas ?
Le jeune homme du parc, elle l’appelle Noël et la croyance qu’elle dépose à ses pieds est de celles qui font les miracles ou les naufrages.
On retrouve ici la magie de Leur Histoire avec l’écoute silencieuse et bienveillante de Carmine ou Adem, la sagesse immémoriale de Melih. Et Dominique Mainard parvient sans forcer le trait à faire entrer dans un roman d’apparence réaliste, la magie des romans de chevalerie avec ses portes de végétation qui ouvrent sur un autre monde, ses objets fétiches qui font voir le passé, cet aveugle voyant qui touche le cœur des choses. On ne regrettera qu’une chose : de ne pouvoir vraiment en parler sous peine de rompre le charme des surprises qui donnent à l’émotion ses élans sauvages.

Le Ciel des chevaux Joëlle Losfeld, 257 p., 16,50

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