La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Théâtre En bref

novembre 2004 | Le Matricule des Anges n°58 | par Laurence Cazaux

Né en 1964 à Téhéran, Philippe Blasband est romancier, il a écrit des scénarios pour le cinéma ainsi qu’une dizaine de pièces de théâtre. L’Invisible met en jeu la langue d’un exilé. « Les mots français ils sont là, en ma tête, oui, ils parlent ma tête, oui mais au dedans ma bouche, ils s’en meurent. » Le protagoniste de sa pièce, fuyant un pays en guerre, s’invente pour survivre un frère sorcier, invisible, auquel il s’adresse en permanence. Le personnage est proche de la schizophrénie, dans une dualité entre son pays d’origine et la terre d’accueil. Le dramaturge essaie de dire toute la douleur qui résulte de la séparation avec la langue mère. Il sculpte une langue maladroite, heurtée et neuve à la fois, avec des inventions comme la « disparance ». La pièce est à l’image de la langue, touchante et maladroite en même temps.

L’Invisible
de Philippe Blasband
Hayez & Lansman, 38 pages, 9

En bref Par Laurence Cazaux
Le Matricule des Anges n°58 , novembre 2004.
LMDA papier n°58
6,50 
LMDA PDF n°58
4,00