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Éditeur Les livres de l’étrange

juin 2006 | Le Matricule des Anges n°74 | par Éric Dussert

Vingt ans après la disparition de Borges, FMR et Panama s’associent pour rééditer « La Bibliothèque de Babel ». Une commémoration de papier.

Le Cardinal Napellus

Jorge Luis Borges est mort le 14 juin 1986 à Genève. C’est là qu’il s’était replié après avoir été limogé de la Bibliothèque nationale argentine en 1974 par Juan Peron. Une coup de l’Histoire puisque le « maître incontesté » des lettres argentines avait été nommé à son poste après la disgrâce du même Peron en 1955. Pour Borges, ce repli européen était aussi un retour aux sources : c’est en Suisse qu’il avait étudié et découvert les chefs-d’œuvre de la littérature. Il s’en ouvrait dans la préface au Cardinal Napellus de l’Autrichien Gustav Meyrink (1868-1932), l’auteur du Golem : « À Genève, vers 1916, sous l’influence de livres volcaniques de Carlyle, j’entrepris l’étude solitaire de la langue allemande (…) je fus lancé magiquement dans une littérature qui m’a accompagné fidèlement toute ma vie. »
Réédité avec L’Ami de la mort de l’Espagnol Pedro Antonio de Alarcon (1833-1891), Le Cardinal Napellus appartient à « La Bibliothèque de Babel ». Cette prestigieuse collection dédiée aux classiques de la littérature fantastique était le fruit de la rencontre à Buenos Aires de l’éditeur italien Franco Maria Ricci, dit FMR, et de Borges qui établit la liste des titres à publier. L’ensemble des trente-trois livres, qui aurait pu paraître à l’enseigne de la « Collection de l’ombre » selon le premier souhait de Borges, vit le jour en Italie en 1974. Une version française parut en 1977 grâce aux éditions Retz, pour disparaître en 1981, douze titres plus tard.
C’est un jubilé de papier : à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de Borges, Franco Maria Ricci, associé cette fois aux éditions Panama, a entrepris de rééditer l’ensemble initial au rythme de six titres par an, avec les fameuses préfaces de Jorge Luis Borges, et au même format que la série originale dont l’élégance et la souplesse avaient séduit les amateurs les deux premières rééditions sont malheureusement bien raides et les mains fatiguent vite à les maintenir ouverts… Sont donc annoncés les classiques de l’étrange selon Borges : London, Machen, Pu Songling, Saki, Beckford, Papini, Hinton, Hawthorne, L’Isle-Adam, Dunsany, Melville, Kafka, Lugones, Chesterton, James, Wells, Bloy, Poe, Wilde, Stevenson, les Mille et une Nuits dans les traductions de Galland et de Burton, ainsi que deux volumes de contes russes et argentins. Et puis, last but not least, l’A/Z de Borges lui-même, mais aussi son 25 août 1983, Le Livre des rêves et les Nouvelles histoires de Bustos Domecq qu’il imagina avec Bioy Casares.
Tous les partis pris de l’Argentin trouvent bien sûr leur traduction dans cette anthologie internationale. Le plus surprenant reste l’absence d’Hoffmann, qui n’eut curieusement jamais l’heur de lui plaire, mais aussi celles de Bram Stoker ou de Lovecraft. Néanmoins, il devenait urgent de rééditer Le Miroir qui fuit de l’Italien Giovanni Papini (1881-1956) admirable recueil de nouvelles annoncé pour septembre, La Statue de sel de l’Argentin Leopoldo Lugones...

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