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Entretiens Dylan, vie majuscule

octobre 2007 | Le Matricule des Anges n°87 | par Jean Laurenti

En s’attachant à restituer le cheminement artistique de Bob Dylan, François Bon tend un miroir aux générations qui se sont inspirées de cette figure majeure et poursuit sa réflexion sur les transformations sociales et culturelles en cours.

Bob Dylan, une biographie

En vingt-cinq ans d’écriture et à peu près autant de livres, François Bon a exploré et labouré tous les champs de la prose. Des manières très diverses, mais un souci constant : que l’écriture soit au service d’une interrogation toujours réitérée des existences incarnées dans les gestes et les paroles, de la mémoire, du présent. Le monde de l’usine - celle qu’on quitte ou celle qui vous chasse -, la remontée, depuis le deuil, aux origines familiales, au territoire où on s’est construit ; ou encore l’univers carcéral, avec la misère et la violence qui l’alimentent et celles qu’il sécrète. On voyait l’écrivain poursuivre sa plongée au cœur de l’humain, avec une prédilection pour ces lieux d’observation que sont les vies minuscules, prises dans le mouvement de l’Histoire et les bouleversements sociétaux. En 2002, changement d’objet et de focale : François Bon publiait une biographie du groupe de rock le plus ancien et le plus célèbre au monde, les Rolling Stones. Cinq ans plus tard, il récidive avec Bob Dylan. Mais l’homme ne se veut pas historien du rock pour autant. Il reste un artisan de la littérature, cherchant dans le sillage de l’artiste qu’il raconte, à « recueillir, à suffisant grossissement de microscope, ces graviers qu’on garde, et qui nous déplacent dans notre propre rapport au langage. »

Deux biographies en quelques années : les Rolling Stones en 2002 et maintenant Dylan. Ce travail est-il en train de devenir une part essentielle de votre œuvre ?
Par essence, oui, parce que ça relève d’un travail autobiographique. Pour les Stones, on est parti de la question : qui on était, gamins de 15 ans avant mai 1968 ? C’est par là que les gens de ma génération se sont constitués, y compris dans notre itinéraire politique. Avec ce livre sur Dylan, que j’ai écrit plus vite que celui sur les Stones - à peu près un an -, il s’agissait de descendre vers ces images d’avant. Pour moi, les Stones c’est un marqueur des années 62-72 ; Dylan, c’est ce qui se passe de 58 à 63. Et les années 70, pour moi, ce serait plutôt Led Zeppelin…
Du côté de la littérature, ce qui est de l’ordre du roman ne m’intéresse pas. Faire du mime, des espèces de faux mondes qui ressembleraient au vrai… Notre littérature est beaucoup plus large que ça : les Mémoires d’outre-tombe, la Vie de Rancé de Chateaubriand, les Mémoires de Saint-Simon… C’est un registre qui m’intéresse davantage. Avec ces vies de musiciens sur lesquelles je travaille, je me sens pleinement dans la littérature.

Comment l’écrivain peut-il se trouver lui-même, en se confrontant à une personnalité comme celle de Dylan ?
Dylan n’est jamais écrasant parce qu’il fuit tout le temps. Il renvoie en permanence à une question sur la nature même de l’art. Dans un portrait d’un tel artiste, la question de l’écriture et du langage est sans arrêt posée. Pour moi, le bouquin est parti de là. Le déclencheur c’est quand j’ai appris qu’à 60 ans, pour demander sa guitare à son...

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