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Éditeur Éclairer la vie

octobre 2008 | Le Matricule des Anges n°97 | par Didier Garcia

Du patois sarthois à la littérature scandinave ou salvadorienne, en passant par les beaux-arts et par l’histoire, les éditions Cénomane explorent un territoire de pensée qui ne cesse de s’élargir. Avec une belle exigence.

Comme beaucoup de ses confrères, Alain Mala (58 ans) a un parcours plutôt atypique. Après des études de maths, de physique puis de lettres, et après diverses expériences dans le domaine de la formation continue pour adultes (alphabétisation des femmes de l’émigration), en 1980 il participe au Mans à la revue Cénomane, un trimestriel ancré dans l’histoire, l’ethnographie locale et la culture. L’expérience dure cinq ans, le temps de mûrir le projet d’une maison d’édition. Elle naîtra en 1986, et s’appellera Cénomane, nom propre créé à partir du très réel Cénomans, qui désigne un peuple celtique qui vivait dans la région du Mans il y a deux mille ans. L’aventure commence par une production régionale, mais « sans faire d’érudition locale » et avec le maximum de qualité scientifique (ce qui est le cas du Trésor du parler cénoman, réalisé par un linguiste et un ethnologue). En 1988 paraissent deux livres emblématiques de ce que deviendra la maison d’édition dans son versant littéraire : Voyez cet enfant de Reidar Ekner (terrible récit d’un père qui raconte l’agonie de sa fille atteinte d’un cancer incurable), et L’Histoire du traître de jamais plus du Salvadorien Rafael Menjívar Ochoa, l’auteur le plus présent au catalogue (ses livres sont saisissants). Pour financer la littérature, il réalise des livres « plus faciles à vendre, à défendre localement » : des livres à ancrage régional, comme L’Affaire Papin de Paulette Houdyer (10000 exemplaires vendus), mais aussi des livres d’histoire plutôt pointus, coédités par les éditions Picard et publiés sous l’égide du CNRS. À partir des années 1990, Alain Mala prend un statut de graphiste indépendant, réalise des catalogues d’exposition et des beaux livres, afin de gagner sa vie sans ponctionner sa maison d’édition, dans laquelle il travaille sans salarié depuis sa création. À peu près à la même époque, il décide de transmettre ce qu’il a appris de l’édition ; il enseigne ainsi dans différentes universités comme intervenant extérieur, puis quinze ans au Cecofop à Nantes, avant d’intervenir en master édition à la faculté de Caen, où il se trouve encore en poste.

Alain Mala, d’où vous vient cette attirance pour les auteurs hispanophones et scandinaves ?
Pour les hispanophones, c’est parce que la langue espagnole est une langue que j’ai toujours beaucoup aimée. Mais l’arrivée de Rafael Menjívar Ochoa par exemple se fait par la relation amicale avec un membre de la revue, Thierry Davo, qui a découvert l’œuvre d’Ochoa pendant son service militaire, et qui m’a proposé un de ses livres. Pour les auteurs scandinaves, c’est plus compliqué, puisque je ne parle aucune de ces langues. J’ai envie de dire que c’est une relation de proximité qui fait que je démarre là-dessus : Philippe Bouquet (infatigable traducteur des lettres suédoises, ndlr) vit au Mans, on a donc l’occasion de se rencontrer, d’échanger… Il me propose le texte de Reidar Ekner, qu’il a déjà traduit, et qu’il n’a jamais réussi à...

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