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Domaine étranger L’ami de Frankenstein

janvier 2009 | Le Matricule des Anges n°99 | par Thierry Guinhut

La Fiancée de frankenstein

Un souvenir d’enfance est à la source de cet essai : la programmation, dans un somptueux mais décati cinéma de quartier de Buenos Aires, de trois films consacrés à Frankenstein, ceux que dirigea James Whale à partir de 1931. Une « terreur » sublime s’empare alors de celui qui en gardera l’emprise jusqu’à la maturité de l’écriture. L’histoire littéraire (l’invention de Mary Shelley en 1818), les méandres des scénarios et des mises en scène aux prises avec la censure et les questions de budgets, la stature de l’acteur Boris Karlof et sa boîte crânienne fendue, tout concourt à élever ces films au même rang mythique que le roman originel. Les réflexions d’Alberto Manguel sur la différence des monstres, sur l’origine du langage, sur la dimension faustienne sont toujours éclairantes. Alors, ces icônes peut-être naïves du fantastique deviennent des classiques dignes d’être étudiés avec délectation par le lettré, autant que par le cinéphile et le philosophe.
Racontant La Fiancée de Frankenstein, probablement son préféré, l’écrivain dépasse de loin sa puérile fascination d’antan pour offrir des analyses sans lourdeur, sans compter une réelle tendresse pour ces créatures du savant fou qui sont à l’origine de la science-fiction moderne. Ce fut, bien sûr, l’un des plus beaux succès de l’Universal Studio. Mais plus encore, Frankenstein est ce nouvel Adam, non créé par Dieu, mais par l’homme, créature artificielle proche du Golem et à l’origine des avancées d’aujourd’hui dans le champ de la génétique, des greffes et du clonage, en ce sens plus actuel que jamais. Voici un texte aussi clair que captivant, aussi émouvant que brillant, dans lequel Manguel atteint la qualité des plus belles pages de son Histoire de la lecture.

La Fiancée de Frankenstein d’Alberto Manguel, traduit de l’anglais par Christine Le Bœuf, L’Escampette, 88 pages, 12

L’ami de Frankenstein Par Thierry Guinhut
Le Matricule des Anges n°99 , janvier 2009.
LMDA papier n°99
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