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Grenoble Grenoble, la ville lecture

juillet 2009 | Le Matricule des Anges n°105 | par Thierry Guichard

Héritage d’une politique sociale et culturelle innovante et généreuse dans les années 70, le tissu culturel de la « capitale des Alpes » fait de la cité iséroise une des plus dynamiques en matière de vie littéraire. Vitrine annuelle de cette bonne santé, le Printemps du livre réunit chaque année les principaux acteurs de la chaîne du livre, bibliothécaires et libraires en premier lieu.

Cette semaine-là, dans l’épaisseur de juin, Grenoble accueillait quelques écrivains : Ahmed Kalouaz, Pierre Jourde, Philippe Fusaro, Pierre Michon. Quelques jours avant, Christian Garcin comme Michèle Lesbre étaient venus aussi, et, non loin de là, sur le très montanesque Vercors, l’Américain Rick Bass. Le soir de notre départ, c’était le poète grenoblois Jean-Pierre Chambon qui donnait une lecture dans la petite librairie Bonnes nouvelles. De quel festival s’agissait-il ? D’aucun. Mais d’une salve d’initiatives d’associations, de librairies, de bibliothèques ; juste un mois comme les autres ou presque dans « la capitale des Alpes ». Les Grenoblois n’en ont pas conscience, mais ils vivent dans une des villes les plus dynamiques de France pour ce qui est de la vie littéraire.
La deuxième cité de la Région Rhône-Alpes avec ses 160 000 habitants (hors agglomération) lorgne, les week-ends, du côté de Belledonne, du Vercors ou de la Chartreuse, les trois massifs qui l’entourent. Les sommets n’occupent pas seulement les esprits : la Bibliothèque d’étude développe un fonds de livres autour de la montagne et l’on trouve, non loin d’elle, une librairie des Alpes qui propose ouvrages neufs ou anciens sur le sujet.
En elle-même, la ville offre une grande variété de paysages urbains : du centre ville mondialisé par les grandes enseignes, des rues piétonnes dédiées au commerce et des terrasses de restaurants adeptes de la cuisine d’assemblage partent de petites voies plus tortueuses, vers une vieille ville qui ne manque pas de charme. La place aux Herbes est un bel endroit de la vie étudiante. La nuit, elle est un lieu de ralliement pour essaimer ensuite vers les bars où des mojitos aléatoires cohabitent avec de lourdes bières irlandaises. Le jour, on ira du côté de l’ancien Palais du parlement du Dauphiné, place Saint-André, confronter son regard et ses pensées à l’Histoire, inscrite dans ces murs. Il n’y a ensuite que peu à marcher pour se retrouver au Jardin de ville où se déroule chaque année le Printemps du livre de Grenoble, moment clé de la vie littéraire de la ville, et l’un des plus intéressants festivals en France. La manifestation, à ses débuts, avait investi la place Verdun et son architecture du second empire, un peu plus excentrée, non loin de la Tour Perret, étrange pointe sombre lancée à l’assaut du ciel.
Les strates urbaines épousent des quartiers entiers nés entre les deux guerres avec l’immigration italienne au pied de la Bastille ici, élevés au moment de l’organisation des J.O. en 1968 là. Situé en face du village olympique, il faut évoquer la Villeneuve, quartier du sud, fruit d’une utopie bien plus généreuse que le dogme sécuritaire qui gouverne aujourd’hui nos cités. Quartier piéton et ouvert (on peut circuler sous les immeubles), Villeneuve offre quantité de logements sociaux tout autour d’un grand parc : mixité et ouverture comme mamelles de l’utopie urbaine. Créé en 1970 par l’ancien maire Hubert Dubedout,...

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