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Strasbourg Une goutte qui rafraîchit

février 2010 | Le Matricule des Anges n°110 | par Philippe Savary

Les belles histoires naissent aussi sur les planches. C’est au festival Premières, associant le TNS et le Maillon, que les éditions La Dernière goutte doivent leur existence. Ce soir-là, de juin 2006, Simon Delétang adaptait Petit camp de Pierre Mérot. Nathalie Eberhardt (notre photo) et Christophe Sedierta sortent du théâtre bouleversés. « Il fallait passer à l’acte. Défendre des textes pareils, envers et contre tout. » Sans aucune expérience de l’édition, - l’une est prof de philo, l’autre juriste -, le couple crée une Sarl. Le logo - un copiste brandissant une goutte d’encre - annonce la couleur : il s’agira de publier une littérature volontairement mordante et frondeuse. Une première salve de romans sort en février 2008. Tirés à 2000 exemplaires. Le catalogue compte aujourd’hui huit titres. Cinq fictions françaises, trois étrangères. « Nous cherchons des textes toniques qui sapent les conformismes », explique Nathalie Eberhardt. À l’image de l’œuvre iconoclaste de Jacques Sternberg que la jeune maison réédite (Le Délit et Un jour ouvrable). « La qualité première d’un livre n’est pas de plaire », ajoute cette amoureuse des lettres germaniques (Jelinek, Musil) pour qui Strasbourg est avant tout « un accès aux trésors de la culture allemande ». C’est du reste grâce à un antiquaire de Hambourg que La Dernière goutte a publié son texte le plus poignant : Mes enfers de Jakob Elias Poritzky (1876-1935). Ce long cri d’un inconsolé qui rêva sa mort ravit d’ailleurs Enrique Vila-Matas, si l’on en croit une de ses chroniques parues dans El País. Depuis deux ans, Nathalie et Christophe apprennent le métier. Après Calibre, « une mauvaise expérience », puis le dépôt de bilan d’Hypérion, leur diffusion-distribution est maintenant assurée par Pollen-Litteral. Et leur domaine de langues s’étend : ce mois-ci ils font paraître Les Enfants disparaissent de l’Argentin Gabriel Báñez, puis en mars Casa Balboa de Mario Rocchi, chronique d’un désordre ordinaire sous l’Italie berlusconienne. Du coup, l’Alsace s’agrandit.

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