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Éditeur L’atelier contemporain

septembre 2010 | Le Matricule des Anges n°116 | par Philippe Savary

Basé près de Besançon, l’éditeur-imprimeur Roland Chopard publie des ouvrages (poésie, récits et livres d’artiste) dans la grande tradition de la composition typographique. Un savoir-faire (et une endurance) au service des expressions artistiques.

Roland Chopard se réjouit de l’ouverture prochaine d’une médiathèque, à Baumes-les-Dames (Doubs), dans les murs de l’ancien Palais de justice. C’est que les locaux de sa maison d’édition, prêtés gracieusement par la Ville, jouxtent cet imposant bâtiment du XVIIIe siècle. L’éditeur imagine de fructueuses collaborations. Promouvoir la poésie, les arts plastiques et les techniques d’imprimerie artisanales : trois versants qui fondent l’identité d’Æncrages & Co. Depuis trente ans, des Vosges où l’aventure débute (il y enseignait le français dans un lycée professionnel) à son arrivée à Baumes-les-Dames en 2004, Roland Chopard privilégie des supports de qualité. Des livres réalisés en typographie et reliés à la main. Sur de beaux papiers. Ils sont signés Bernard Noël, Jean-Luc Parant, Michel Butor, Joseph Guglielmi, Philippe Claudel ou encore Armand Gatti. Avec le concours, souvent, d’artistes comme Jean-Michel Marchetti, Colette Deblé, Robert Groborne, Joël Leick. « C’est un travail d’un autre âge, ce qui fait son charme », dit-il. « Théoriquement on n’a plus le droit de toucher du plomb à cause du saturnisme. Alors je fais des prises de sang de temps en temps. »
Æncrages & Co, « un jeu sur ou avec les mots, comme le faisait Edmond Jabès », s’apparente à un sacerdoce. Malgré les tuiles. En mai 2007, l’incendie d’un atelier de peinture se propage à celui de notre hôte. Plus de 20 000 ouvrages partent en fumée. De l’ensemble du catalogue (200 titres alors), il ne reste rien. « Il a fallu aussi racheter des machines. » Trois mois plus tard, la collection « Phoenix » était créée, et signifiait un nouveau départ.

D’où est venu votre désir de poésie et d’édition ?
Le côté autodidacte, c’est très important. Personne ne lisait dans ma famille. Je suis né dans un patelin, près d’ici, en Haute-Saône, qui comptait deux paysans et une église. Autant dire que je n’ai pas beaucoup le sens de l’orientation, je me paume partout (rires). Après le certificat d’études, j’ai intégré un lycée technique où je travaillais sur des tours, des fraiseuses, mais j’ai été viré, malgré un premier prix en français : « pas doué pour la technique », paraît-il. Par des chemins détournés, j’ai eu la chance de suivre ensuite des études de lettres à la faculté de Besançon de 1968 à 1972. J’ai fait une maîtrise sur les procédés rhétoriques de Raymond Roussel. C’est costaud Roussel. Il n’y a rien de plus abstrait et de farfelu. Mais ça me plaisait. Longtemps mon rêve d’éditeur fut de publier ses Impressions d’Afrique, en couleurs, selon la volonté de Roussel (que réalisera Jacques Sivan chez Léo Scheer, en 2004, ndlr)
J’ai découvert la poésie contemporaine grâce surtout à l’émission de France Culture « Poésie ininterrompue » de Claude Royet-Journoud. Parallèlement, j’assistais chaque été aux Rencontres poétiques de la Chartreuse à Villeneuve-lez-Avignon animées par Gil Jouanard et Marie Jouannic. C’est là que j’ai vu Jean-Luc Parant, Bernard Noël, Bernard...

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