La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Dossier Claro
Alphabet madman

septembre 2010 | Le Matricule des Anges n°116 | par Thierry Guichard

Écrivain, traducteur et éditeur, Claro publie en cette rentrée CosmoZ, un des livres les plus impressionnants de ces dernières années. Le fruit de toute une vie consacrée à la littérature, comme arme créatrice de soi-même. Pour devenir ce que l’on est.

Auteur de livres singuliers qui brassent dans des styles toujours différents des corpus hétérogènes, traducteur inspiré de grandes voix de la littérature anglo-saxonne (de Rushdie à Pynchon, en passant par Cooper, Vollmann ou Danielewski), membre du comité de rédaction de la revue Inculte et codirecteur de la collection « Lot 49 » aux éditions du Cherche-Midi, Claro est un ogre. Un ogre dévoreur de livres, ce qui le rendrait proche d’être cannibale tant le bonhomme semble constitué lui-même des milliers de livres lus. Pour la deuxième fois depuis son premier roman paru en 1989, Claro fait partie des auteurs de la rentrée.
Le Parisien (il est né dans le Val-de-Marne en 1962), passe ses vacances estivales à l’ombre de la croix de Lorraine qui marque à Colombey-les-deux-églises le mémorial Charles-de-Gaulle. En réalité, l’ombre n’atteint pas le hameau perdu à quelques kilomètres de là, où avec sa femme Marion et les frères de celle-ci, il a acheté il y a une quinzaine d’années la maison d’un fermier… et de ses vaches. Depuis, l’auteur de Madman Bovary retape la demeure, loin des bruits de la capitale qu’il retrouvera quelques jours après la sortie de son livre.
L’homme porte barbe noire et yeux de même ; les idées peut-être aussi si l’on se fie à l’adage qui voudrait que l’humour soit la politesse du désespoir. Un humour servi aussi bien par un verbe rapide qu’un clavier agile. Mais à le lire, nulle trace d’idées sombres : au contraire le désir et l’énergie ensemencent ses livres d’une prose aux accents multiples, gourmande, électrique, ludique et érigée comme un golem.
Jusqu’en 2001, année de parution de sa traduction de Furie de Salman Rushdie (Plon), Claro s’est appelé Christophe Claro. On ne sait à quel champ d’honneur le prénom est tombé. « Ça n’a pas d’intérêt. Mais depuis, je m’appelle seulement Claro. » Sa femme l’appelle ainsi, sa fille (espiègle comme si l’espièglerie était génétique) également, alors va pour Claro et nous voilà tous, lecteurs, ses intimes.

« Artaud est resté comme une conscience morale. Son refus des origines, de la cellule familiale, est quelque chose que j’ai pris au pied de la lettre ».

Dès son enfance à Chevilly-Larue, les livres sont là. Troisième et dernier enfant d’une famille qui comptait deux sœurs, nées un et deux ans avant lui, il semble grandir dans un roman de Laurent Mauvignier : le père travaille dans les assurances, la mère cesse toute activité professionnelle le temps d’élever les enfants puis travaillera dans une maison d’édition juridique à Paris. À ceci près que toute la famille témoigne d’une véritable passion pour le livre et la littérature : « mon père a toujours écrit de la poésie sans jamais publier, ma mère était une grande lectrice qui m’a fait lire des tas de choses. » Un « culte de la littérature » alimenté par l’amitié de son père avec le poète algérien Jean Sénac (assassiné en 1973). « Mon père était fou de Baudelaire et m’a fait découvrir la...

Cet article est réservé aux abonnés.
Auteurs, critiques, interviews, dossiers thématiques: découvrez tous les contenus du Matricule des Anges.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

LMDA papier n°116
6,50 
LMDA PDF n°116
4,00