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Éditeur Respirer les lieux

juin 2011 | Le Matricule des Anges n°124 | par Philippe Savary

C’est avec discrétion et obstination que les éditions Isolato bâtissent un singulier catalogue, dédié à une littérature de « plein air ». Éloge des détours, du proche et du lointain, de l’étonnement et de l’indépendance.

Cueillir, vibrer, voyager : c’est ce que s’évertuent à proposer les éditions Isolato depuis maintenant quatre ans. Chaque lecture est par essence vagabonde. Que ce soit par la prose, l’essai ou le poème, c’est un vivier de sensations et de méditations, suscitant échos et croisements. À l’image des « épopées paysagères et nomades » de Claude Dourguin qui interroge la mémoire des lieux (rivages, sentiers, terre arctique), souvent mêlée à la peinture. À l’image de Joël Cornuault, « qui aime tant ce qui fait brèche », musardant sur les terres de la géographie et de la littérature. Des promesses d’échappée belle en somme. Sauvages et intimes. Qui offrent une autre dimension aux choses qui nous entourent. Aiguisent notre regard. Si Isolato publie des écrivains confirmés (Kenneth White, Gil Jouanard, Édith de la Héronnière, Jacques Lacarrière et son aventure des cisterciens), la jeune maison sait aussi défricher. C’est elle qui a ressuscité (avec Phébus) Llewelyn Powys, dont son lumineux Peau pour peau. Et pour ne rien gâter, les livres d’Isolato sont beaux : ils le doivent beaucoup au typographe-imprimeur François Huin qui dirige la SAIG à L’Haÿ-les-Roses.
Son fondateur, Frédéric Jaffrennou, est libraire à L’Écume des pages depuis dix ans. L’enseigne de Saint-Germain-des-Prés serait-elle une pépinière ? Les Sillage, Passage du Nord-Ouest (ou encore Le Sonneur aujourd’hui) sont passés par là. « Pour moi, libraire et éditeur, c’est deux versants du même métier », dit ce grand gaillard, né en 1969 à Argenteuil, qui cultive un vrai goût pour les écrivains inclassables tels Segalen, Corbière, Ramuz, Cendrars. « Très jeune, je me suis toujours intéressé à la faune, à la flore. En partie par mes attaches familiales, j’ai un rapport assez fort avec la côte Nord de la Bretagne et avec le Limousin. » À vingt ans, il lit Walden ou la vie dans les bois de Thoreau en même temps que les haïkus de Bashô. Puis découvre durant son cursus de lettres à Nanterre, pionnière en la matière, les littératures et cultures francophones. Deux années d’objection de conscience l’amènent ensuite à diriger un centre de documentation au ministère de l’Environnement. Comme une évidence, la nature de son projet prendra forme. Frédéric Jaffrennou présentera ses deux premiers livres lors du festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo au printemps 2007.

Comment faut-il comprendre le nom d’Isolato ?
C’est à la fois l’île et l’isolement. J’aime ce mot italien. Mais c’est surtout un écho à Herman Melville qui se décrivait lui-même dans Moby Dick comme un isolato. Je conçois l’auteur et le lecteur comme des personnes solitaires… J’avais d’autres idées plus farfelues : comme La Grenouille tachetée en hommage à John Burroughs, où le naturaliste évoque dans son Journal quel rêve ce serait d’être immergé dans un marécage et de converser avec la grenouille tachetée. Ou encore La Vieille mare, en référence à un célèbre haïku de Bashô. Quelque chose d’assez élémentaire en...

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