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Dossier Olivia Rosenthal
Mémoire dérangée

mars 2016 | Le Matricule des Anges n°171 | par Chloé Brendlé

Olivia Rosenthal revisite de drôles de classiques de notre cinémathèque mentale. Cette révision à la fois joueuse et angoissante est une nouvelle amorce pour explorer
un imaginaire collectif et des conceptions figées de l’identité.

On la rencontre entre chien et loup vers la place de la République, au café des Parigots. Intéresser, s’amuser, essayer : ce sont les trois verbes qui reviennent dans les propos d’Olivia Rosenthal. Autrement dit, le goût du savoir et des nouveaux territoires à défricher par la fiction, le malin plaisir à dérouter ses lecteurs, l’expérimentation, toujours.

Olivia Rosenthal, Toutes les femmes sont des aliens s’inscrit à la fois dans la continuité d’Ils ne sont pour rien dans vos larmes, qui était déjà un texte sur le cinéma, et pourtant il semble plus personnel, puisqu’il ne recourt pas à des témoignages mais à la seule voix d’un narrateur – est-ce que vous l’avez conçu comme une « suite » ou comme un projet indépendant ?
C’est dans la continuité du travail que j’ai fait avec le collectif Ildi ! Eldi. Ils avaient mis en scène des textes d’Ils ne sont pour rien dans vos larmes (« Le Vertige » et « Les Larmes », ndlr). J’ai écrit pour eux ces trois nouveaux textes en 2013-2014 et j’ai essayé de réfléchir à la forme que pourrait prendre un livre, en les réécrivant et en construisant des liens entre les chapitres. Toutes les femmes sont des aliens est donc né par le biais du spectacle vivant.
J’écris le texte sous forme de monologue mais Sophie Cattani et Antoine Oppenheim transforment cela : ce n’est plus ce qui se passe dans la tête de quelqu’un mais un dialogue entre deux personnages. Du coup, leurs spectacles racontent l’histoire d’un couple, chaque film permettant d’aborder un aspect différent de cette histoire. Ce n’est pas exclu que cela m’amène à changer ma façon d’écrire.
À la différence d’Ils ne sont pour rien dans vos larmes, je ne suis pas du tout passée par des entretiens avec des gens ; ce qui m’intéressait, c’était de faire un livre autour de la figure d’un personnage, qui se dévoilerait petit à petit à travers le résumé, l’espèce d’analyse qu’il fait des films. Mais ce nouveau livre interroge encore la relation que l’on entretient avec le cinéma et particulièrement avec les souvenirs de cinéma : comment certains films restent imprimés dans notre mémoire au même titre que des événements qui nous sont réellement arrivés et construisent notre identité ?

Pourquoi avoir choisi ces trois films : Alien, Les Oiseaux et Bambi ? Quel est leur lien ?
Ce qui m’intéressait, c’était d’abord de prendre des grands films populaires, en l’occurrence du cinéma américain. Aujourd’hui encore, les enfants vont voir Bambi, et tout le monde me parle du traumatisme qu’a représenté ce film. Les Oiseaux est assez connu, on peut le voir à la télé, et avec Alien, j’aimais bien l’idée du blockbuster et de la saga que l’on voit évoluer. Ensuite, ce sont trois films qui provoquent un traumatisme visuel, qui laissent des souvenirs traumatiques. Dans Alien, il y a la première sortie du monstre hors du corps d’un des membres de l’équipage, dans Les Oiseaux cette scène où les oiseaux attaquent la femme, et dans Bambi...

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