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Entretiens Au-dessus du pavé

mai 2016 | Le Matricule des Anges n°173 | par Jean Laurenti

À travers un roman et un recueil de chroniques, Marco Lodoli porte une fois encore un regard plein d’empathie, de douceur et de lucidité sur Rome, c’est-à-dire sur le monde et sur ceux qui cherchent à l’habiter.

Nouvelles îles, guide vagabond de Rome : Tome 2

Les familiers de l’œuvre de Marco Lodoli retrouveront avec Nouvelles îles, guide vagabond de Rome et Grand Cirque Déglingue, tous deux traduits par Louise Boudonnat, la singularité d’une écriture dont le charme opère dans le temps de la lecture et se prolonge bien après. Les autres pourront pousser l’une ou l’autre de ces deux portes et entrer ainsi dans un univers dont on peut parier qu’ils auront le désir de s’y attarder longuement. Nouvelles îles fait suite à Îles, et comme lui est un recueil de chroniques précédemment parues dans le quotidien La Repubblica, conviant le lecteur à une (re)découverte de la cité. Ou mieux encore, à une réinvention du lien qu’il noue avec son lieu de vie. Chaque pas ouvre la possibilité d’un accomplissement, chaque espace parcouru est rendu à son unicité par l’attention du regard. L’auteur a une prédilection pour les espaces sans charme apparent, enclavés dans le tissu urbain. « Nous les traversons prestement, une seconde et nous voilà déjà de l’autre côté, sans même avoir remarqué que nous nous trouvons dans une conque qui aurait pu accueillir la rondeur pure d’un instant. » Mais « si la beauté s’offre à tous les coins de rue, à Rome comme ailleurs, ce sont les hommes qui en sont les îles admirables. » Avec Grand Cirque Déglingue, initialement paru en 1993 en Italie, c’est plutôt un petit archipel que nous offre Marco Lodoli. Les protagonistes de ce roman sont en effet un trio de trentenaires incapables de rentrer dans le rang des adultes responsables. L’un est un professeur sans grand talent ; l’autre, redevenu tardivement élève, a échoué dans sa classe ; le troisième est le concierge de leur lycée et le théoricien du groupe anarchiste qu’ils ont fondé. Le récit de leurs exploits (parmi lesquels l’exfiltration de l’enfant-Jésus de la crèche de Saint-Pierre afin de l’arracher à son destin ou encore la création d’un cirque éphémère dont les artistes seront des estropiés et des marginaux de leur entourage) est narré à la première personne, par les voix entremêlées de Mariano, Ruggero et Rocco. Et à l’arrière-plan, le visage lumineux de Sara, dont l’absence les hante. Sœur du premier, aimée du deuxième, désirée par le troisième, elle est partie pour un voyage sans retour…

Marco Lodoli, le point commun le plus évident de ce recueil de chroniques et de ce roman est leur ancrage dans la ville de Rome, que partagent d’ailleurs tous vos ouvrages. Comment ces deux formes d’écriture coexistent-elles au sein de votre travail ?
J’ai l’impression que mes livres, tous autant qu’ils sont, sont reliés les uns aux autres, comme les petites pièces d’un puzzle  : et peut-être qu’à la fin surgira l’image secrète vers laquelle – séparément, conjointement – ils tendent tous. Rome est un espace à la fois imaginaire et réel. C’est une ville qui en cache d’autres, et sous les mille histoires et les mille vagabondages, il y a la même inquiétude, la même espérance désespérée que cette ville, chaque ville, ma vie,...

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