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Éditeur Le geste du passeur

avril 2017 | Le Matricule des Anges n°182 | par Philippe Savary

Fondées par le comédien Jean-Marc Bourg, les jeunes éditions Faï fioc publient des livres de poésie contemporaine. Du feu et de l’élégance.

À chaque parution, une nouvelle couleur. Comme un arc-en-ciel. Le douzième titre des éditions Faï fioc (À son défunt, d’Éric Sautou) arbore un gris anthracite de circonstance. « Je ne voulais pas des livres de poésie tout blancs, dit Jean-Marc Bourg. J’ai besoin de respirer  ». Comédien, metteur en scène, ancien directeur de compagnie, Jean-Marc Bourg est un homme de théâtre qui est « resté dans le corps vivant de la littérature ». Après des études de lettres, il suit à Paris les premiers cours d’art dramatique de Daniel Mesguich. Deux ans plus tard, en 1981, il joue Albany (Le Roi Lear) dans la Cour d’honneur du Palais des papes. « Mesguich m’a tout appris des possibles. Une vraie démarche ogresque de recherche de sens ».
Dans Va (Faï fioc, 2016), Véronique Gentil écrit : « Quelque chose commence / résiste et plus que tout / on se met à aimer cette résistance / où l’on a soif ». On ne saurait mieux dire la lutte, le désir et le manque qui inspirent toute aventure poétique.

Jean-Marc Bourg, comment passe-t-on du théâtre à la poésie ? À quel moment le projet de Faï fioc s’est-il cristallisé ?
Il y a eu des glissements successifs. Autant dans ma propre recherche théâtrale que par le côtoiement d’écrivains, notamment Emmanuel Darley, Michaël Glück, avec qui j’entretiens un long compagnonnage. Quand j’ai rejoint en 2012 le Théâtre de la mauvaise tête de Marvejols (Lozère), j’ai proposé une Semaine de la poésie, Entrée libre. Un projet de traduction, autour du poète marocain Abdallah Zrika que nous accueillions en résidence, n’est pas allé à son terme. L’idée est née là. Un an plus tard, les premiers livres de Faï fioc paraissaient.
À part ma bonne volonté, je n’avais pas le début d’un kopeck. Et ne connaissais pas grand-chose au monde de l’édition. Il m’a fallu apprendre.
À l’âge de 20 ans, j’ai choisi le théâtre moins pour le théâtre que pour la littérature. Je le vois comme ça aujourd’hui. Les auteurs que je fréquentais ou que j’admirais, comme Patrick Kermann, considéraient le théâtre comme un terrain de lutte avec la langue, une lutte amoureuse certes, mais de lutte. Après l’arrêt du travail en compagnie, quand je suis redevenu simple comédien, c’est progressivement vers des écritures plus poétiques que je me suis tourné, notamment celles de Philippe Malone ou de Christophe Manon. Le besoin d’un corps à corps. L’écriture théâtrale m’exaltait moins, me semblait trop dépendante de la fable, des personnages… Le théâtre en tant que spectacle me paraît secondaire. Mais que la voix, par la grâce d’une présence, fasse advenir des mythes, ça reste pour moi infiniment plus grand. Je trouve mon plaisir là : comment le langage peut être porté à une forme d’incandescence sur scène pour faire surgir de l’invisible. Voilà pourquoi on est toujours dans la littérature pure avec Racine. Je crois que le domaine de la poésie est plus propice au surgissement d’une langue qui réinvente ce qu’elle nomme.
Et puis,...

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